Réouverture de la RN90 : Les "conditions de sécurité sont optimales", assure le préfet de Savoie

D'énormes blocs rocheux s'étaient décrochés de la falaise et étaient tombés sur la route qui permet d'accéder aux stations de ski de la Tarentaises samedi. Un gros travail de sécurisation a été fait, garantissant à court terme, aucune reproduction du phénomène, assure le préfet.

Article rédigé par franceinfo - avec "ici Pays de Savoie"
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Photo partagée par la préfecture de Savoie de la finalisation des travaux sur la RN90, bloquée en  raison de la chutes de roches samedi 1er février 2025. La nationale a rouvert le 7 février. (CAPTURE d'ECRAN / NGE)
Photo partagée par la préfecture de Savoie de la finalisation des travaux sur la RN90, bloquée en raison de la chutes de roches samedi 1er février 2025. La nationale a rouvert le 7 février. (CAPTURE d'ECRAN / NGE)

La route nationale 90 en Savoie, temporairement et partiellement coupée par un éboulement de roches le week-end dernier, rouvre totalement vendredi 7 février. Les "conditions de sécurité sont optimales", assure le préfet de Savoie François Ravier, au micro d'"ici Pays de Savoie".

Trois énormes blocs rocheux étaient tombés sur la RN90 samedi 1er février. "1 500" automobilistes avaient dû être accueillis dans quatre centres d'hébergement ouverts à Aix-les-Bains, Montmélian, Albertville et Moûtiers. Ils avaient pu rejoindre dès dimanche les stations grâce à la circulation en alternance mise en place par le tunnel de Ponserand.

Toutes les hypothèses de reproduction du phénomène "écartées"

"Le travail de sécurisation de la falaise qui a été fait est un vrai travail de professionnels, tout a été fait dans les règles de l'art", explique le préfet, "la remise en circulation de la RN90 n'aurait pas eu lieu s'il y avait des doutes sur la sécurité. Toutes les hypothèses de reproduction à court terme de chutes de blocs sont écartées".

François Ravier détaille les mesures et les travaux entrepris afin de s'assurer que tout risque est écarté : "On a eu des vigies régulièrement, c'est-à-dire des personnes qui ont scruté la falaise avec des instruments de mesure, et il y a eu avant ça les purges pour faire tomber tous les rochers qui étaient soit à mi-chemin -qui avaient chuté, mais qui s'étaient arrêtés- mais aussi les blocs qui étaient instables. Donc, aujourd'hui, on est dans des conditions de sécurité optimales compte tenu de ce que l'on sait de la falaise."

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