Attaque à la SNCF : le parquet de Paris se saisit de l'enquête, Gabriel Attal parle d'une "opération préparée et coordonnée"
La SNCF a subi, dans la nuit de jeudi à vendredi, une "attaque massive" qui paralyse son réseau de TGV, en particulier sur les axes Atlantique, nord et est.
La Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) s'est saisie, vendredi 26 juillet, de l'enquête pour "l'ensemble des dégradations volontaires causées sur des sites SNCF", a annoncé la procureure de la République de Paris. La SNCF a subi, dans la nuit de jeudi à vendredi, une "attaque massive" qui paralyse son réseau de TGV, en particulier sur les axes Atlantique, nord et est.
L'enquête est ouverte notamment pour "détérioration de bien de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation", "atteintes à un système de traitement automatisé de données en bande organisée", "association de malfaiteurs en vue de commettre ces crimes et délits", a ajouté Laure Beccuau, ainsi que "dégradations et tentatives de dégradations par moyen dangereux en bande organisée", des crimes faisant encourir vingt ans de réclusion criminelle et 150 000 euros d'amende.
La Sous-direction antiterroriste (Sdat) a été désignée comme service coordinateur, a précisé le parquet, ajoutant que la Direction générale de la police nationale et la Direction générale de la gendarmerie nationale étaient également saisies.
Pas d'information sur le profil des auteurs
"L'enquête démarre, j'appelle chacun à la prudence. Ce que l'on sait, ce que l'on constate, c'est que cette opération a été préparée et coordonnée, que des points névralgiques ont été ciblés, ce qui montre une forme de connaissance du réseau pour savoir où frapper", a déclaré Gabriel Attal, depuis la cellule de crise au ministère des Transports.
Il a ajouté ne pas pouvoir en "dire davantage sur les auteurs, les motivations" dans l'immédiat. "L'ensemble de nos services de renseignement, forces de sécurité intérieure sont mobilisés pour traquer, retrouver et évidemment punir les auteurs", a-t-il réaffirmé.
Pour le ministre délégué aux Transports, Patrice Vergriete, il s'agit d'"un acte criminel, car il y a une concomitance des faits. Qui [se cache derrière] ? l'enquête le dira", a-t-il déclaré sur TF1.
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