Après 720 km de marche pour dénoncer la réforme de la SNCF, trois cheminots sont reçus à l'Elysée
Protestant contre la réforme de la compagnie ferroviaire, ces cheminots avaient envoyé une lettre au président de la République, pour solliciter un rendez-vous afin de lui expliquer les raisons de leur marche.
Ensemble, ils ont parcouru 720 km pour "dénoncer la casse des services publics". Partis à pied de Pamiers, en Ariège, trois cheminots opposés à la réforme de la SNCF ont été reçus par l'Elysée, mardi 8 mai dans la soirée.
Les trois marcheurs ont été accueillis "dans une annexe" du palais présidentiel, par "deux conseillers d'Emmanuel Macron", a indiqué l'un de ces cheminots marcheurs, Sébastien Phalippou. Ce dernier travaille dans un service chargé des caténaires avec Régis Rousse, qui a lui aussi pris part à la marche. Ils étaient accompagnés de Patrick Viac, cheminot retraité.
Ces cheminots ont achevé leur marche dans la capitale, accompagnés de plusieurs dizaines de personnes venues les soutenir – près de 200, selon des participants –, dont des militants de la CGT-Cheminots et de SUD-Rail.
"On a fait part de notre désaccord"
A l'issue de cette entrevue avec les conseillers du chef de l'Etat, Sébastien Phalippou a déclaré : "On a fait part de notre désaccord sur la réforme ferroviaire, la fermeture des petites lignes, l'ouverture à la concurrence."
Les trois marcheurs ont également transmis des remarques recueillies pendant leur voyage, notamment sur "les retraites, les APL, les problèmes à l'hôpital, le monde rural abandonné" et privé de "tous les services publics", a-t-il précisé. Les deux conseillers "ont écouté, pris des notes et dit qu'ils allaient les transmettre au président", a ajouté Sébastien Phalippou.
"Marche ou grève"
Les marcheurs sont ensuite revenus à pied de l'Élysée jusqu'à une place proche de l'Assemblée nationale, où les attendaient une quarantaine de soutiens qui les ont acclamés à leur arrivée. "C'est génial qu'ils aient été reçus. C'est une reconnaissance de ce qu'ils ont fait", a dit à l'AFP Marie-Pierre Rousse, l'épouse de l'un d'entre eux.
Les trois cheminots avaient envoyé une lettre au président de la République, pour solliciter un rendez-vous afin de lui expliquer les raisons de leur marche. Baptisant leur initiative "Marche ou grève", ils ont également lancé une pétition de soutien à leur action, qui avait recueilli plus de 4 700 signatures mardi après-midi.
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