Aucun plan social n'est prévu à la SNCF, assure le PDG Guillaume Pepy
L'entreprise va négocier une nouvelle convention collectif à partir de septembre. Le PDG évoque des départs volontaires mais pas de plans collectifs, dans un entretien accordé au "Figaro".
Le PDG de la SNCF Guillaume Pepy assure que le groupe ne prévoit aucun plan social et que sa dette, partiellement reprise par l'Etat, ne se creusera plus. L'entreprise doit négocier en septembre une nouvelle convention collective dans le cadre de la réforme du ferroviaire.
"Il y aura des départs volontaires, mais ils seront individuels, et pas dans des plans collectifs, déclare Guillaume Pepy, dans un entretien au Figaro à paraître samedi 28 juillet. La pyramide des âges est favorable, avec de forts départs à la retraite attendus dans les prochaines années". Le mois dernier, franceinfo estimait à 700 le nombre de postes appelés à être supprimés dans la branche Fret d'ici 2021 via un non-remplacement de départs en retraite et des reclassements.
La SNCF "fait tout pour éviter" d'être dans le rouge cette année
Le PDG assure en outre que le groupe "fait tout pour éviter" de se retrouver dans le rouge sur l'année 2018, notamment en "mettant les bouchées doubles dans les mois qui viennent pour récupérer la totale confiance des clients". La SNCF a annoncé une perte nette, part du groupe, de 762 millions d'euros au premier semestre. Ces résultats sont pénalisés par la grève des cheminots contre la réforme du secteur ferroviaire et un chiffre d'affaires en recul de 3,3%, à 16,08 milliards d'euros.
Nous nous engageons à ce qu'à partir de 2024 la SNCF ne s'endette plus. Il n'y aura pas un euro de dette en plus", déclare Guillaume Pepy, citant un programme de compétitivité engagé dès l'automne.
Guillaume Pepy, président du directoire de la SNCFau "Figaro"
Dans le cadre de la réforme promulguée en juin par le chef de l'Etat, la SNCF cessera au 1er janvier 2020 le recrutement de nouveaux salariés au statut de cheminots. L'Etat s'est par ailleurs engagé à reprendre une partie de la dette de la SNCF d'ici la fin du quinquennat, soit 35 milliards d'euros sur les 47 milliards pour le seul réseau.
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