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Grève à la SNCF : "La mobilisation est puissante", estime Julien Troccaz de Sud-Rail

Les contrôleurs de la SNCF sont appelés à la grève par la CGT et Sud-Rail, de vendredi à dimanche, pour demander, entre autres, une meilleure rémunération.

franceinfo

Radio France

Publié le 16/02/2024 07:22 Mis à jour le 16/02/2024 08:40

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Un TGV de la SNCF en gare de Bordeaux, le 25 novembre 2021. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

"La mobilisation est puissante, elle est très forte", estime vendredi 16 février sur franceinfo Julien Troccaz, secrétaire fédéral de Sud-Rail. Ce syndicat attend 70% de grévistes pour le mouvement des contrôleurs de la SNCF qui intervient ce week-end. La CGT et Sud-Rail ont déposé un préavis de grève de vendredi à dimanche alors qu'un million de voyageurs sont attendus dans les gares en ce week-end de vacances scolaires.

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Julien Troccaz exprime son incompréhension car la direction "ne nous a pas reçus" et n'a "pas tenté la négociation jusqu'au dernier moment et d'avoir choisi l'affrontement social pour ce week-end", assure-t-il. Il rappelle qu'"il y a trois revendications portées dans ce conflit par des milliers de contrôleurs et de contrôleuses : l'augmentation de la prime d'indemnité de travail (...), il y a le sujet de la prime de la pénibilité ou de l'allongement de fin de carrière, et aussi des engagements qui n'ont pas été respectés".

Grève des contrôleurs : "On aurait dû demander 700 euros comme les sénateurs", réplique Julien Troccaz, secrétaire fédéral de SUD-Rail aux leçons de Gérard Larcher. Ils préfèrent qu’on fasse grève le lundi alors que "71% des Français ne partent pas en vacances", interroge-t-il. pic.twitter.com/QZ3e7za4yR
— franceinfo (@franceinfo) February 16, 2024

Pour Julien Troccaz, "la grève n'est pas une fin en soi, c'est un droit constitutionnel, c'est un outil et je rappelle que les cheminots vont perdre de l'argent ce week-end quand ils vont cesser le travail". Le syndicaliste affirme que "71% de Français ne partent pas en vacances (...), après pour nous le but ce n’est pas d'embêter les gens. Il y a juste un sujet de reconnaissance, de meilleure répartition des richesses à la SNCF".