"La SNCF ne peut pas se permettre une grève", estime un des PDG du groupe, après l'appel des syndicats à une mobilisation début mai
Interrogé par "Le Parisien" sur d'éventuelles nouvelles revalorisations salariales, Christophe Fanichet, patron de SNCF Voyageurs, affirme que la compagnie "a fait le job" et "a tenu tous [ses] engagements pris".
Une direction inquiète. Le PDG de la filiale d'exploitation des trains de la SNCF a estimé jeudi 17 avril que "la SNCF ne [pouvait] pas se permettre une grève" début mai, après l'appel en ce sens de plusieurs syndicats. "S'il y en a une, les clients vont essayer la concurrence, que ce soit le covoiturage, le bus ou une autre compagnie ferroviaire", a déclaré Christophe Fanichet au journal Le Parisien.
La CGT-Cheminots, première organisation syndicale de la SNCF, appelle à une mobilisation à compter du 5 mai, notamment sur des questions de rémunération. Cela renforce la possibilité d'une "semaine noire" dans les transports, selon les termes de sections franciliennes de la CGT. Le troisième syndicat du groupe, SUD-Rail, avait déjà appelé à une grève des contrôleurs pour les 9, 10 et 11 mai, rejoint ensuite par un influent collectif de contrôleurs. Il a également appelé les conducteurs à la grève le 7 mai, veille de jour férié.
Interrogé par Le Parisien sur d'éventuelles nouvelles revalorisations salariales, le PDG de SNCF Voyageurs affirme que le groupe "a fait le job" et "a tenu tous [ses] engagements pris en 2022 sur les demandes légitimes" des contrôleurs. "Pour 2025, je rappelle que nous avons négocié en fin d'année dernière une augmentation générale de 2,2 %, plus que l'inflation", a-t-il ajouté. "S'il y a une grève, cela veut dire moins de résultats pour l'entreprise, donc moins d'investissements dans le ferroviaire et moins de redistribution l'année prochaine pour les cheminots", a-t-il poursuivi. En outre, il dit avoir "entendu et bougé sur des revendications légitimes, en particulier sur les plannings des" contrôleurs".
De son côté, le directeur commercial France de la compagnie Flixbus, Vincent Hays, a souligné que les ventes pour les ponts de mai étaient "20% supérieures à ce qui avait été anticipé" en raison des appels à la grève chez la SNCF.
À regarder
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
-
Un ancien président en prison, une première
-
Normes : à quand la simplification ?
-
La Terre devient de plus en plus sombre
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
Louis Aliot, vice-président du RN, et les "deux sortes de LR"
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Louvre : cambriolages en série
-
Grues effondrées : tornade meurtrière dans le Val d'Oise
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
-
Quel était le système de sécurité au Louvre ?
-
La Cour des comptes révèle les failles de sécurité du musée du Louvre
-
Cambriolage du Louvre : ces autres musées volés
-
Cambriolage au Louvre : l'émotion et la colère de Stéphane Bern
-
Famille royale : Andrew, le prince déchu
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter