Un accord sur des hausses de salaires à la SNCF validé après la signature de deux syndicats

Ce dossier des négociations annuelles obligatoires est distinct de celui du démantèlement de Fret SNCF, contre lequel une grève est prévue le 11 décembre.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 29/11/2024 19:01

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Un bâtiment appartenant à la SNCF à Nantes (Loire-Atlantique), le 21 mai 2023. (VALERIE DUBOIS / HANS LUCAS / AFP)

La négociation a abouti. Un accord prévoyant des hausses de salaires moyennes de 2,2% à la SNCF en 2025 a été validé après la signature de deux syndicats, a annoncé la direction de l'entreprise ferroviaire, vendredi 29 novembre. Celle-ci avait proposé une telle augmentation le 20 novembre, mais avait conditionné l'application de certaines mesures à la signature de l'accord par au moins deux des quatre organisations représentatives. Or, l'Unsa-Ferroviaire (deuxième syndicat du groupe) et la CFDT-Cheminots (quatrième) l'ont paraphé, a expliqué la direction dans une déclaration transmise à l'AFP.

Ce dossier des négociations annuelles obligatoires (NAO) est a priori distinct de celui du démantèlement de Fret SNCF et des modalités de l'ouverture des TER à la concurrence. Ces deux autres pommes de discorde avec la direction ont amené tous les syndicats de l'entreprise à appeler les cheminots à se mettre en grève à partir du 11 décembre.

Pas de conséquences pour les voyageurs selon la SNCF

La direction, se disant "consciente des attentes des salariés (...) appliquera donc, dans leur intérêt, l'ensemble des mesures proposées, dont l'augmentation moyenne de 2,2%" des salaires, a-t-elle confirmé. "Cet accord NAO est permis par les bons résultats du groupe SNCF, qui sont positifs depuis six semestres consécutifs. Il n'aura pas d'impact sur les contribuables et les voyageurs", assure l'entreprise

De son côté, l'Unsa-Ferroviaire a défendu sa signature dans un tract, estimant qu'elle permettait "d'éviter un scénario de gel salarial total" et de "garantir la mise en œuvre de toutes les mesures négociées". A elles deux, l'Unsa-Ferroviaire et la CFDT-Cheminots, plutôt réformistes, ne sont pas majoritaires chez les salariés de la SNCF, ayant recueilli respectivement 22% et 16% des voix aux dernières élections professionnelles.