Des milliers de vols annulés en Allemagne en raison d'une grève

D'après la fédération syndicale, 3 400 vols seront annulés, ce qui touchera un demi-million de voyageurs.

franceinfo avec AFP

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Publié le 10/03/2025 11:12

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Les grévistes du syndicat Verdi défilent dans l'aéroport de Francfort en Allemagne, le 10 mars 2025. (BORIS ROESSLER / DPA / AFP)

Journée noire pour les passagers aériens qui passent par les aéroports en Allemagne. Moins de quinze jours après la grève à l'aéroport de Munich, un nouveau mouvement risque de paralyser les liaisons aériennes du pays, et par extension en Europe. Les employés des principaux aéroports allemands sont en effet appelés à la grève lundi 10 mars par Verdi, principal syndicat du secteur.

Au total, environ 5 000 salariés des aéroports employés par l'Etat et des collectivités locales ainsi que 23 000 salariés des prestataires de services d'assistance en escale sont concernés par la grève, a expliqué vendredi un porte-parole du syndicat. D'après la fédération syndicale, 3 400 vols seront annulés, ce qui touchera un demi-million de voyageurs.

Bras de fer sur les salaires

"Il y aura des restrictions massives sur les départs et les arrivées, pouvant aller jusqu'aux annulations de vols", avait prévenu vendredi le syndicat. A Francfort, premier aéroport d'Allemagne, la société d'exploitation Fraport a averti qu'aucun passager ne pourra embarquer sur la plateforme de transit, ce qui touchera "presque certainement" les vols internationaux, précise le quotidien allemand Bild. L'aéroport de Berlin/Brandebourg a annoncé vendredi cesser complètement ses activités en raison de la grève. Les plateformes de Munich, Brême, Cologne, Dortmund, Düsseldorf, Hambourg, Hanovre, Leipzig et Stuttgart sont aussi affectées.

Les salariés sont appelés à cesser le travail en pleines négociations annuelles sur les salaires et les conditions de travail, alors qu'un prochain cycle de négociations est prévu mi-mars. Les employeurs "n'ont pas encore fait d'offre dans le cadre des négociations collectives en cours" et n'ont montré "aucune volonté de répondre à nos demandes" a déclaré le syndicat, qui réclame notamment une hausse de 8% des salaires et des primes de pénibilité.