Valls : "Pas d'éthylotest obligatoire et encore moins de sanction"
Dans un entretien accordé ce vendredi au Parisien, le ministre de l'Intérieur est revenu sur les préconisations en matière de sécurité routière. Malgré les recommandations du Conseil national de la sécurité routière, Manuel Valls maintient son intention de lever l'obligation de l'éthylotest obligatoire dans les véhicules.
Mercredi, le Conseil
national de la sécurité routière a tranché, et s'est prononcé en faveur de "la
détention d'un éthylotest ", y compris pour les cyclomoteurs. Et
pourtant... Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, pourrait ne pas suivre ces
recommandations. "Il n'y a pas pour moi d'éthylotest obligatoire et encore
moins de sanction ", a-t-il déclaré ce vendredi dans un entretien avec les
lecteurs du Parisien . Il explique :
"Personne ne
peut croire qu'on peut faire reculer le chiffre [des morts sur la route, ndlr]
en verbalisant les conducteurs d'une amende de 11€ pour non-possession d'un
éthylotest d'autoévaluation".
Le 24 janvier dernier, le
ministre de l'Intérieur avait reporté "sine die" l'obligation d'avoir
un éthylotest dans son véhicule, en attendant la décision du CNSR sur l'utilité
de cette mesure. Il devrait donc finalement ne pas suivre l'avis du Conseil.
Celui-ci avait toutefois précisé, dans sa recommandation, ne pas être favorable
au fait de verbaliser les automobilistes en cas de non-possession.
Pour le retour des
panneaux avertisseurs de radars
Le ministre de l'Intérieur
est en accord avec le CNSR sur un autre point tranché mercredi :
l'abandon des radars pédagogiques, et le retour aux panneaux avertisseurs
situés à proximité des radars fixes. Une mesure mise en place il y a un an et
demi.
"Le gouvernement
précédent avait choisi de remplacer les panneaux avertisseurs par des radars
pédagogiques ", explique Manuel Valls. "Mais ceux-ci coûtent
très cher : 6500€. En plus, ils sont fréquemment inactifs, puisqu'ils
fonctionnent au solaire. Le CNSR propose le retour des panneaux qui indiquent
la présence de radars automatiques. J'approuve cette proposition qui est sage ",
a-t-il ajouté, évoquant un délai de deux ou trois ans avant le retour définitif
de ces panneaux. Les radars pédagogiques seront toutefois replacés ou cédés aux communes, affirme le ministre.
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