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Les deux tiers des Français au moins une fois par an à découvert

Pour éviter d'accabler ces Français en difficulté, "un décret va être pris par le ministère de l’Economie dans le cadre de la loi bancaire".

franceinfo

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Publié le 15/07/2013 14:06 Mis à jour le 15/07/2013 19:36

Temps de lecture : 2min

Seules 25 banques de la zone euro, sur les 130 évaluées, ont échoué aux tests de résistance pratiqués par la Banque centrale européenne (BCE) et rendus publics dimanche 27 octobre 2014. (DAMIEN MEYER / AFP) — Seules 25 banques de la zone euro, sur les 130 évaluées, ont échoué aux tests de résistance pratiqués par la Banque centrale européenne (BCE) et rendus publics dimanche 27 octobre 2014. (DAMIEN MEYER / AFP)

Nos comptes sont régulièrement dans le rouge. Quelque 65% des Français déclarent être en dépassement de découvert autorisé au moins une fois par an, selon une enquête du site Panorabanques.com, dévoilée lundi 15 juillet par Le Parisien. Et 28% des personnes interrogées estiment même être dans le rouge chaque mois, avec pour conséquence l'explosion des frais bancaires, en tête desquels les agios et autres facturations.

Pour éviter d'accabler ces Français en difficulté, "un décret va être pris par le ministère de l’Economie dans le cadre de la loi bancaire", pour réguler le montant des commissions d'intervention facturées par les banques en cas de découvert ou de chèque sans provision, rapporte Le Parisien. Cette loi sera adoptée jeudi.

Un découvert ne devrait pas coûter plus de 80 euros par mois

Selon cette étude, les Français indiquant se retrouver à découvert une fois par mois estiment, à 84%, que le surcoût généré par les frais bancaires dépasse les 240 euros par an.

Le Parisien révèle que la loi va "instaurer un double plafonnement des frais de commission d'intervention" pour les Français les plus modestes. Alors que "les prélèvements moyens par opération étaient compris entre 8 et 12 euros par acte et le plafond moyen fixé à 163 euros par mois", les frais seront abaissés "à 4 euros par intervention pour un montant maximum de 20 euros [mensuels]", pour les Français les plus modestes. "Pour le grand public, le coût sera limité à 8 euros par acte dans la limite de 80 euros par mois", ajoute le quotidien.