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Vidéo PME: "C'est un peu plus de trois millions d'électeurs"

Publié le 19/10/2016 16:21

Temps de lecture : 2min - vidéo : 6min

franceinfo - Shana Loustau

France Télévisions

Invité de ":L'éco" mercredi 19 octobre et patron de la CGPME, François Asselin reconnaît une séduction de la part des politiques pour les PME.

"On est dans la période où tout le monde nous aime beaucoup. Il faut savoir que les patrons de PME et de TPE c’est un peu plus de 3 millions d’électeurs." En effet, François Asselin, patron de la CGPME et invité de ":L’éco" mercredi 19 octobre, en est convaincu : à l’approche des primaires, les politiques draguent les PME.
"Ils ont tous une proposition qui est de faire attention à l’évolution du coût du travail. A la CGPME, nous voulons des mesures qui s'inscrivent dans le temps : stabilité, lisibilité, cohérence… On propose donc de fusionner l’allégement Fillon et le CICE, pour créer une base saine, et la dessus, les candidats à la primaire nous suivent."

Sur la venue de Marine Le Pen, François Asselin ne rentre pas dans le vif du sujet : "il faut savoir que lorsqu'un syndicaliste fait de la politique il ne fait plus du syndicalisme. Par contre mon rôle c’est d’être en dialogue avec l’ensemble de l’échiquier politique, y compris le Front National. Il faut que les PME soient au centre de tous les débats".

"Mon objectif n'est pas de faire une carrière politique"

A la Question qui fâche du Huffington Post sur la non popularité de la CGPME, contrairement à la FO ou à la CGT, François Asselin se défend : "mon objectif n'est pas de faire une carrière politique, mais de répondre avant tout aux besoins des chefs d’entreprise. Nous ne sommes effectivement ni grand public, ni people mais ça n'est pas notre but".

Comme à son habitude, Jean-Paul Chapel termine l'interview par la chanson préférée de l'invité. François Asselin a choisi "Suis-moi", la bande originale du film d’animation Petit Prince, interprétée par la chanteuse Camille, et Hans Zimmer. Il justifie ce choix : "parce qu’il faut garder un cœur d'enfant même quand on est adulte". Il termine en citant Saint-Exupéry : "On ne voit bien qu’avec le cœur".

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