Cet article date de plus d'un an.

Européennes : "On a réussi à réveiller un enthousiasme, une espérance", assure Raphaël Glucksmann

La tête de liste PS-Place publique aux élections européennes recueille 13,5% des intentions de vote, selon un dernier sondage. "On est partis à 8%", rappelle-t-il.

franceinfo

Radio France

Publié le 07/06/2024 10:16

Temps de lecture : 1min

Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique aux élections européennes, le 7 juin 2024 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"On a réussi à réveiller un enthousiasme, une espérance", se réjouit vendredi 7 juin sur franceinfo Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique aux élections européenne. Selon un sondage Ipsos pour Radio France et Le Parisien, publié jeudi, il recueille 13,5% des intentions de vote, soit un point de moins qu'en mai. Mais Raphaël Glucksmann préfère voir le verre à moitié plein : "On est partis à 8%".

À lire aussi

Direct

Elections européennes 2024 : suivez le dernier jour de campagne avant le scrutin de dimanche

"Personne ne croyait en nous. Tout le monde avait enterré la gauche humaniste pro-européenne de Jacques Delors, de Robert Badinter", assure-t-il. Raphaël Glucksmann se voit comme "l'alternative", "la digue et la résistance à l'extrême droite".

La tête PS-Place publique nous invite à regarder "ce qui s'est passé au Pays-Bas", premier pays à voter pour ces élections européennes. "L'extrême droite a été défaite par cette alliance des sociaux-démocrates et des Verts, de cette gauche pro-européenne", se réjouit-il. Les résultats définitifs ne sont pas encore connus mais un sondage sorti des urnes réalisé par Ipsos I&O pour le compte de NOS, la Fondation néerlandaise de radiodiffusion, donne la liste de gauche GroenLinks-PvdA en tête, devant celle du parti d'extrême droite PVV.

🔴 Élections européennes ➡️ " On a réussi à réveiller un enthousiasme, une espérance ", observe Raphaël Glucksmann. pic.twitter.com/xlh1rcJjad
— franceinfo (@franceinfo) June 7, 2024

"On a réussi à être en tête. On a réussi à être en tête alors que les libéraux, les alliés d'Emmanuel Macron, ont porté au pouvoir Monsieur [Geert] Wilders, l'extrême droite xénophobe et Poutinophile de Monsieur Wilders", se félicite Raphaël Glucksmann.