Le "ni-ni" voulu par Sarkozy divise
En vue du second tour, Nicolas Sarkozy appelle les électeurs de l’UMP à ne voter ni pour le Front national, ni pour le front républicain. Un "ni-ni" qui fait polémique chez ses adversaires politiques et au sein même de l’UMP.
Ni front républicain, ni Front national pour les électeurs de l’UMP, c’est la volonté de Nicolas Sarkozy le président de l’UMP. Pour réagir, Eric Coquerel, coordinateur politique du Parti de Gauche, Florian Philippot vice-président du Front national, Thierry Mandon ,secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat et à la Simplification et la députée UMP Valérie Pécresse sont les invités de France 3.
"Moi je n’ai jamais placé le FN et le Parti socialiste sur le même plan, j’ai toujours dit que le FN, ce n'était pas mes valeurs et que le Parti socialiste, ce n’était pas mes idées, mais aujourd’hui on a une gauche qui amène le pays dans le mur, alors nous faire choisir entre un candidat FN et un candidat de gauche, c’est totalement impossible", explique Valérie Pécresse, députée UMP des Yvelines, sur le plateau de France 3. Une ligne politique qui dérange l’UDI, allié de l’UMP, qui appelle à un front républicain. Au sein même de l’UMP, certaines voix discordantes se font également entendre, comme celle de Nathalie Kosciusko-Morizet. En réaction à cette annonce de Nicolas Sarkozy, Manuel Valls, le Premier ministre a parlé d’un "ni-ni mortifère".
"Le 'ni-ni', c'est de la tambouille politique"
"Quand une force républicaine comme l’UMP, que nous combattons politiquement avec laquelle nous ne sommes pas en accord, traite de la même manière la Parti socialiste et le Front national, il y a probablement un affaiblissement des valeurs républicaines (…) Nous on a une ligne, elle a toujours été la même, entre un candidat UMP et un candidat Front national, nous choisissons le candidat UMP", détaille Thierry Mandon ,secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat et à la Simplification.
"Cette histoire de "ni-ni" ou de voter les uns pour les autres, c’est de la tambouille politicienne (…) et il n’est pas respecté par vos troupes sur le terrain", adresse Florian Philippot vice-président du Front national à Valérie Pécresse. "Par exemple dans le Doubs, en Moselle, dans deux cantons dans le Gard, vos élus appellent à voter socialiste", poursuit-il, à l’encontre de la députée UMP.
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