Législatives : le FN a investi un candidat face à Nicolas Dupont-Aignan en Essonne
Le parti d'extrême droite ambitionne de présenter un candidat dans chacune des 577 circonscriptions françaises, y compris celle du président de Debout la France, brièvement rallié à Marine Le Pen entre les deux tours de la présidentielle.
L'accord entre le parti de Nicolas Dupont-Aignan et celui de Marine Le Pen est bel est bien enterré. Lundi 15 mai, le Front national indique avoir investi un candidat aux élections législatives dans la 8e circonscription de l'Essonne, où le président de Debout la France est candidat à sa propre succession. "Il ne s'agit pas d'être contre Nicolas Dupont-Aignan, mais d'être présent dans la totalité des 577 circonscriptions", a justifié Nicolas Bay, directeur de la campagne des législatives, lors d'une conférence de presse au siège du parti frontiste à Nanterre (Hauts-de-Seine).
Plus tôt dans la journée, Nicolas Dupont-Aignan avait annoncé sa candidature sur le plateau de RMC-BFMTV "Je n'abandonnerai jamais mes électeurs même si le combat est difficile", avait-il déclaré, ajoutant que son parti présentera des candidats "partout en France".
L'accord d'entre-deux-tours vole en éclats
Dès samedi, Nicolas Dupont-Aignan avait fait savoir que son parti investirait des candidats face à ceux du Front national, confirmant la fin effective de l'entente entre Debout le France et le FN, incapables de se mettre d'accord en vue des élections législatives.
L'accord scellé à l'issue du premier tour de l'élection présidentielle entre Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan prévoyait que le maire de Yerres (Essonne) serait Premier ministre en cas de victoire de la candidate frontiste. Les deux partis avaient également évoqué la possibilité de ne pas présenter de candidat l'un contre l'autre dans une centaine de circonscriptions.
Mais "ce n'est plus le cas, a précisé Nicolas Dupont-Aignan lundi matin. Je préfère rester libre, présenter des candidats partout en France au premier tour, car je suis convaincu, et mon parti aussi, qu'à partir du moment où les dirigeants des Républicains rejoignent Macron d'une manière ou d'une autre, le Front national ne peut pas avoir le monopole de l'opposition, avait-il expliqué. Mon ambition est de rassembler des républicains et notamment des électeurs des Républicains trahis. Je leur dis : 'Venez à Debout la France', pour faire l'union des droites", avait-il indiqué.
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