: Infographies Résultats des élections législatives 2024 : visualisez la part de femmes qui siégeront dans le nouvel hémicycle, en légère baisse par rapport à 2022
Cette proportion est en baisse pour la deuxième élection législative consécutive. La France reste loin de la parité femmes-hommes.
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Elles occuperont un peu plus d'un tiers de l'hémicycle. 36% de députées femmes prendront place sur les bancs de l'Assemblée nationale, d'après les résultats définitifs du second tour des élections législatives, publiés par le ministère de l'Intérieur. 208 femmes sur un total de 577 députés ont été élues, dimanche 7 juillet, au soir du second tour du scrutin. Soit sept de moins qu'en 2022. La part des femmes baisse donc de 1,3 point par rapport aux précédentes élections, passant de 37,3% à 36%.
Ce chiffre est en baisse depuis les élections de 2017 où le taux avait atteint 38,8%, le plus haut enregistré dans l'histoire de la Ve République. Avant cela, le taux de députées femmes n'avait cessé d'augmenter depuis 1988 : entre 2002 et 2017, il avait triplé, passant de 12,3% à 38,8%. Malgré tout, la France reste encore loin de la parité.
Des disparités selon les formations politiques
Dans le détail, le Nouveau Front populaire fait figure de bon élève, en s'approchant le plus de la parité avec 41,7% de femmes dans ses rangs. Au sein de l'alliance de gauche, ce sont les Ecologistes-EELV qui atteignent le taux le plus élevé, avec 48,48% (16 femmes sur 33 députés élus). Juste derrière, la coalition Ensemble, qui réunit Renaissance, le MoDem et Horizons atteint 39,3% de femmes dans l'hémicycle. Quant au Rassemblement national et ses alliés, il connaît la plus forte baisse par rapport à 2022 : à l'issue du second tour des législatives, 32,2% de femmes ont été élues, contre 37,1%, en 2022. Enfin, les Républicains restent les moins bons élèves en termes de parité avec seulement 30,30% de femmes, un taux très proche de celui de 2022 (29,5%).
Ces taux relativement faibles peuvent s'expliquer par une diminution généralisée du nombre de femmes parmi les candidatures. En 2024, elles représentaient seulement 41,1% des 4 009 candidats investis lors du premier tour, soit trois points de moins qu'en 2022, où elles constituaient 44% des aspirants députés. Bien qu'il n'y ait pas d'obligation de parité imposée aux partis pour les élections législatives, des sanctions financières ont été mises en place pour les inciter à une meilleure représentativité. Leurs aides publiques seront donc réduites proportionnellement, conformément à la loi adoptée en 2000. Seuls les partis éligibles à ces aides publiques seront pénalisés. Elles sont versées chaque année par l'Etat aux formations politiques ayant recueilli au moins 1% des voix dans 50 circonscriptions au premier tour des législatives, et proportionnelles aux suffrages obtenus.
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