Cet article date de plus d'un an.

Législatives 2024 : La France insoumise accuse le PS de mettre le NFP dans "l'impasse" et refuse une candidature "extérieure" issue de la société civile

Le Parti socialiste a annoncé dans la foulée avoir trouvé une "candidature commune" pour Matignon avec les écologistes et les communistes, et a appelé les insoumis à reprendre les négociations.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 15/07/2024 19:12 Mis à jour le 15/07/2024 19:35

Temps de lecture : 2min

Le député Manuel Bompard, coordinateur de la France insoumise, arrive à l'Assemblée nationale, à Paris, le 9 juillet 2024. (BASTIEN ANDRE / HANS LUCAS / AFP)

La France insoumise a fermé la porte à une candidature issue de la société civile pour être Premier ministre d'un gouvernement de gauche, lundi 15 juillet. Un peu plus tard, le Parti socialise a annoncé avoir trouvé une "candidature commune" pour Matignon avec les écologistes et les communistes. "Elle a été proposée à La France insoumise et nous souhaitons sur cette base une reprise des discussions pour un accord à quatre dans les plus brefs délais", ajoute la formation dans un communiqué.

À lire aussi

Direct

Législatives 2024 : le PS dit avoir trouvé une "candidature commune" pour Matignon avec les écologistes et les communistes, et appelle LFI à reprendre les négociations

"Ce blocage politique ne se réglera pas par l'improvisation d'une candidature 'extérieure'", écrit LFI dans un communiqué. "Le Parti Socialiste joue-t-il la montre pour laisser briser le Nouveau Front populaire et renoncer au programme sur lequel il a pourtant été élu ?", s'interroge le texte. "Même les socialistes, la semaine dernière, évacuaient l'hypothèse d'une candidature de la société civile", a appuyé Manuel Bompard, précisant que la dernière réunion entre les représentants socialistes, insoumis, écologistes et communistes s'était tenue samedi soir.

Régler en priorité la question la présidence de l'Assemblée nationale

"Nous exigeons que l'on s'accorde immédiatement sur une candidature unique du Nouveau Front populaire à la présidence de l'Assemblée nationale", insiste par ailleurs la formation de gauche radicale, qui indique qu'elle "ne participera à aucune discussion supplémentaire sur la formation du gouvernement" tant qu'un candidat commun du NFP pour le perchoir n'a pas été trouvé.

De son côté, le PCF, qui a confirmé la proposition commune annoncée par le PS, "alerte sur le danger de mettre fin" aux discussions au sein du Nouveau Front populaire. "Nos quatre partis ont tous jusqu'à présent fait des efforts pour se dépasser", a ajouté la patronne des Ecologistes, Marine Tondelier, appelant à l'union.