Législatives 2022 : Eric Zemmour "un peu KO" après sa défaite dans le Var, son parti Reconquête ! inquiet pour l'avenir
L'ex-candidat d'extrême droite à la présidentielle a été éliminé dès le premier tour dans la 4e circonscription du Var. Un comité politique se réunit la semaine prochaine pour discuter d'une remise à plat de la ligne politique. Les finances du parti posent aussi question.
Eric Zemmour avait promis, il y a quelques mois, qu'il serait le futur président de la République, ou le futur chef de l'opposition. Il ne sera ni l'un ni l'autre. Le fondateur de Reconquête ! a été éliminé dès le premier tour des élections législatives, dimanche 12 juin, dans la 4e circonscription du Var où il se présentait, à l'image du vice président, Guillaume Peltier, dans le Loir-et-Cher et de l'ensemble des candidats du parti. De fait, la formation politique, qui comptabilise 4% au niveau national, n'enverra aucun député à l'Assemblée nationale. Et forcément au sein de Reconquête !, on commence à s'interroger sur l'avenir.
>> Législatives 2022 : les résultats complets du premier tour dans chaque circonscription
Deux mois, deux déroutes. Jusqu'au bout, Eric Zemmour lui-même a cru qu'il pourrait être qualifié au second tour dans le Var. Mais l'ex-candidat d'extrême droite à l'Elysée a terminé troisième avec 23,19% des suffrages. "Il est un peu KO, les législatives c'est une défaite personnelle", souffle un soutien.
La semaine prochaine, un comité politique se réunira pour préparer la suite. Certains imaginent déjà une grande remise à plat dans les prochains mois, en termes de ligne, de direction. Sans aller jusqu'à évoquer le sujet tabou : Eric Zemmour, sans mandat et deux défaites au compteur, peut-il et voudra-t-il rester à la tête de son parti ? Reconquête ! va en tout cas devoir se serrer la ceinture.
Les législatives rapporteront un peu plus d'un million d'euros par an, pas suffisant pour fonctionner. D'autant qu'il faudra organiser "des actions militantes" pour entretenir la flamme, dixit un dirigeant. Car le prochain scrutin est loin : les européennes en 2024, soit deux ans pour se refaire... ou se défaire.
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