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Vidéo Mounir Mahjoubi souhaite que son choix de se présenter à Paris "ne perturbe pas ni l'élection européenne, ni l'action gouvernementale"

Publié le 28/03/2019 11:15

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franceinfo

Radio France

L'ex-secrétaire d'Etat au Numérique et candidat à la candidature LREM aux municipales à Paris a expliqué que le président de la République a mis fin à ses fonctions, et à celles de Benjamin Griveaux, "pour clarifier les choses".

"Il faut toujours être humble quand on est membre d'un gouvernement. C'est toujours le choix du Premier ministre et du président, mais c'est vous qui dites ce que vous avez l’intention de faire, a déclaré jeudi 28 mars Mounir Mahjoubi sur la liste des trois partants du gouvernement. Ce qui est important, c'est que ce choix qu'on a fait pour Paris, avec Benjamin [Griveaux], ne perturbe pas ni l'élection européenne, ni l'action gouvernementale."

Son nom figure aux côtés de celui du porte-parole du gouvernement, intéressé lui aussi, sans être déclaré, par la candidature à l'investiture LREM pour les municipales à Paris en 2020.

Être "traité avec équité"

"J’ai dit l’envie que j’avais d’être au service de Paris et d'être capable de me dédier à cette ville que j’aime. Un autre ministre en a parlé aussi, Benjamin Griveaux. La décision était entre leurs mains [celles du président de la République et du Premier ministre] de nous faire partir ensemble aujourd'hui", a poursuivi l'ex-secrétaire d'Etat au Numérique.

"Le Président de la République et le Premier ministre ont décidé que deux ministres qui avaient exprimé très fort leur amour pour Paris étaient moins utiles au gouvernement à l'intérieur qu'à l'extérieur", a-t-il poursuivi. L'ancien secrétaire d’État chargé du Numérique avait précisé à l'Elysée et à Matignon qu'il voulait "être traité avec équité", s'ils "souhaitaient, à un moment laisser partir un ou plusieurs ministres pour les élections municipales".

"C'est mieux maintenant", selon le président

"Pour la date, je ne vais revenir sur ce que j'ai dit. Du petit point de vue que j'avais, je pensais que c'était mieux plus tard. Le président qui a une vue plus globale, a dit : écoutez, je pense, les garçons, que c'est mieux maintenant, ça clarifie les choses. Et c'est comme ça que c'est arrivé", a précisé Mounir Mahjoubi.