Présidentielle 2022 : à Reims, Marine Le Pen cible Emmanuel Macron et assure être "prête" à gouverner
La candidate d'extrême droite, au coude à coude avec Eric Zemmour dans les intentions de vote, n'a pas prononcé le nom de son rival lors de son premier meeting.
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"J'ai beaucoup appris". A l'occasion du premier meeting de la troisième campagne présidentielle de sa carrière politique, Marine Le Pen s'est employée à convaincre son auditoire qu'elle était "prête" pour "la fonction suprême" de la République, samedi 5 février à Reims (Marne). A l'issue d'un discours au cours duquel elle a balayé les principales mesures de son programme et ciblé Emmanuel Macron, la candidate d'extrême droite s'est avancée sur le rebord de la scène pour prendre "quelques minutes pour parler [d'elle]".
"Je crois profondément que le tempérament, le parcours, la personnalité de celle que les Français choisiront sont déterminants" pour la présidentielle, s'est justifiée la candidate du Rassemblement national en relatant son enfance et son parcours devant un grand "M" bleu fluorescent.
"Je me suis toujours relevée"
La candidate d'extrême droite a ainsi évoqué parlé de l'attentat de 1976, quand elle avait 8 ans, qui a touché l'appartement familial de la Villa Poirier, dans le XVe arrondissement, où elle est "entrée brutalement dans le monde des adultes", ainsi que le "divorce ultramédiatisé" de ses parents. "J'ai beaucoup appris, j'ai tâtonné, j'ai parfois échoué, je suis tombée" mais "je me suis toujours relevée", a-t-elle fait valoir, en se disant "prête" à la "fonction suprême", sans craindre "ni les trahisons, ni les embuscades, ni les manœuvres".
"Personne ne doit être dupe : le progressisme d'Emmanuel Macron ne signifie pas progrès mais déconstruction, pas avancée mais régression", avait plus tôt tonné Marine Le Pen à la tribune, dénonçant un président "pas seulement méprisant", mais également "déprimant" selon elle. Comme Eric Zemmour, avec qui elle est au coude-à-coude dans les intentions de vote, la candidate du Rassemblement national a également dénoncé l'immigration clandestine et l'"islamisme", coupable d'emporter "nos valeurs les plus essentielles".
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