Cet article date de plus de trois ans.

Présidentielle 2022 : quels sont les écueils que devront éviter Emmanuel Macron et Marine Le Pen lors du grand débat ?

Publié le 20/04/2022 09:49 Mis à jour le 20/04/2022 11:44

Temps de lecture : 2min

France 2 - Julien Nény

France Télévisions

Emmanuel Macron et Marine Le Pen devront éviter certaines erreurs lors du débat de l'entre-deux tours, mercredi 20 avril. Le journaliste Julien Nény, présent sur le plateau du 8 Heures de France 2, énumère ces écueils possibles.

Lors du débat de l'entre-deux tours qui opposera mercredi 20 avril Emmanuel Macron et Marine Le Pen, huit thèmes devraient être abordés, dont le pouvoir d'achat, l'écologie ou encore l'immigration. Quels sont les écueils à éviter pour l'un comme pour l'autre ? "Pour Emmanuel Macron, il y a au moins deux pièges : d'abord, celui de l'arrogance. À chaque fois qu'un président sortant a participé à un débat d'entre-deux tours, il a eu ce petit travers qu'on a noté à chaque fois, celui du professeur qui fait la leçon à son élève", explique le journaliste Julien Nény, en direct sur le plateau du 8 Heures de France 2. Pour ce dernier, "le deuxième écueil possible, c'est comme pour les sportifs : celui du claquage à cause d'un manque d'échauffement". "Ça fait cinq ans, une éternité en politique, qu'Emmanuel Macron n'a pas participé à un exercice aussi périlleux que celui-ci", ajoute Julien Nény.

Un trop-plein d'agressivité

En ce qui concerne Marine Le Pen, la candidate ne devra pas "répéter toutes les erreurs qui avaient causé en partie son naufrage au débat de 2017", affirme le journaliste. "Première erreur, elle s'était trompée de message. Il y a cinq ans, elle avait passé le plus clair de son temps à attaquer le projet d'Emmanuel Macron. Ça l'avait posée d'emblée en position d'opposante, et non pas de présidente", analyse le journaliste de France Télévisions. La deuxième erreur de la candidate du Rassemblement national a été "le trop-plein d'agressivité". "Elle avait été très agressive, même caricaturale, ce qui avait largement dégradé sa présidentialité et sa crédibilité."