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Présidentielle 2022 : Anne Hidalgo aura "une fin de mandat extrêmement compliquée" en tant que maire de Paris, selon ses opposants

Après sa déroute à la présidentielle, les opposants parisiens prédisent une fin de mandat agitée à Anne Hidalgo. La maire de Paris n'a récolté que 1,75% des suffrages au premier tour, et seulement 2,17% des voix dans la capitale.

franceinfo - Avec France Bleu Paris

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Publié le 11/04/2022 17:34

Temps de lecture : 2min

Anne Hidalgo, maire de Paris et candidate socialiste à la présidentielle, le 10 mars 2022. (THOMAS COEX / AFP)

"Un vote sanction", "un désaveu sévère"… Le retour aux affaires sera difficile pour la maire de la capitale, Anne Hidalgo, après sa lourde défaite à la présidentielle, selon ses opposants au conseil de Paris, interrogés par France Bleu Paris. Dans sa ville, la socialiste a en effet récolté 2,17% des voix, au premier tour, dimanche 10 avril. À peine mieux qu'au niveau national, ou elle a obtenu 1,75% des suffrages, soit le plus bas score jamais enregistré par le Parti socialiste pour une présidentielle.

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"Elle sait désormais ce que les Parisiens pensent d'elle, pour une fois qu'ils avaient l'occasion de mettre un bulletin à son nom dans l'urne, je rappelle que le maire de Paris est désigné indirectement", tacle ainsi Rachida Dati, cheffe de file de la droite au Conseil de Paris. La maire LR du 7e arrondissement, qui a perdu face à Anne Hidalgo aux municipales de 2020 dans la capitale, estime qu'il s'agit d'un "vote sanction". De ce fait, elle "considère que madame Hidalgo ne pourra pas poursuivre ses projets d'aménagement déstructurants de Paris".

"Un désaveu sévère"

Danielle Simonnet, tête de liste de La France insoumise aux municipales de 2020 à Paris, "pense" pour sa part qu'Anne Hidalgo "va avoir une fin de mandat extrêmement compliquée" et que le résultat de dimanche "est un désaveu sévère". Pour la seule représentante de La France insoumise au Conseil de Paris, qui siège dans le groupe des non-inscrits, la socialiste "paie sa politique, qui n'était pas à la hauteur sur les enjeux écologiques et qui n'a eu de cesse de privatiser un certain nombre de services publics".

Des critiques balayées par Rémi Féraud, le chef de file des socialistes parisiens. La présidentielle et les municipales "sont des élections qui n'ont rien à voir entre elles", réagit-il. Selon lui, une bonne partie des électeurs parisiens qui ont choisi Anne Hidalgo en 2020 ont fait le choix du "vote utile", au premier tour. Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France insoumise et le mieux placé dans les sondages, à gauche, est arrivé deuxième, à Paris, dimanche soir, avec 30,09 % des voix, derrière Emmanuel Macron, qui a lui récolté 35,33 % des suffrages.