Présidentielle : trois fois où Nicolas Dupont-Aignan écartait toute alliance avec le Front national
Le président de Debout la France a annoncé, vendredi, sur France 2, avoir signé "un accord de gouvernement" avec Marine Le Pen.
Il a radicalement changé d'avis. Nicolas Dupont-Aignan a annoncé, vendredi 28 avril, sur France 2, son ralliement à Marine Le Pen. "Je soutiendrai Marine Le Pen, je ferai campagne avec elle", a-t-il déclaré, précisant avoir signé un "accord de gouvernement élargi" avec la candidate du Front national. Une prise de position qui tranche avec ce qu'il a déclaré par le passé.
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"Je ne répondrai à aucune sollicitation"
En février, encore, Nicolas Dupont-Aignan a affirmé vouloir rester sur sa ligne : ne pas se rapprocher du Front national malgré les assauts de Marine Le Pen. "Ses appels me laissent indifférent. Je ne répondrai à aucune sollicitation", a-t-il déclaré dans une interview au Point. "Je suis un gaulliste. Je me bats pour un patriotisme humaniste", faisait-il valoir.
Marine Le Pen est "dans l'excès", estimait-il. "Moi, je suis plus sérieux et plus innovant. J'incarne un patriotisme qui peut marcher. Je ne suis pas démagogique", poursuivait-il. Et de juger : "Il y a eu des propos qui ont évolué, c'est bien, mais l'arrière-boutique ne correspond pas à la vitrine et son programme n'est pas sérieux."
"Le Front national est le meilleur allié du système"
"Les Français ne veulent pas d'une rupture dans le drame avec le Front national. Je suis le seul à proposer une rupture dans le calme., avait estimé Nicolas Dupont-Aignan, sur RTL, le 3 novembre. Le Front national n'apporterait pas les bonnes solutions qui permettraient de sauver la France. Le Front national est le meilleur allié du système", avait poursuivi l'élu.
Il a également tenu des propos dans la même veine dans une interview au Monde, en septembre : "Le système ne survit que par le FN, ils jouent ensemble depuis vingt ans."
"Le FN peut s’impatienter, continuer à me draguer ostensiblement, il perd son temps"
En septembre, dans une interview à Paris-Match, Nicolas Dupont-Aignan était ferme. "Je vois bien les calculs de ceux qui à l’intérieur du mouvement lepéniste cherchent à m’annexer dans leur camp, mais c’est inutile, avait-il déclaré. Je poursuis ma propre route, affirmait-il. Et de conclure : Le FN peut s’impatienter, continuer à me draguer ostensiblement, il perd son temps."
Il mettait alors en avant son gaullisme : "Les Français qui me font confiance ont le droit de savoir où je me situe sur l’échiquier politique. Ce n’est pas au Front national."
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