Près d'une centaine de militants d'Attac et d'Extinction Rebellion ont bloqué l'aéroport de Chambéry en Savoie durant deux heures
Les militants écologistes alertent sur les "conséquences climaticides" notamment de l'industrie du transport aérien. Ils ont été délogés dans le calme, samedi, après deux heures de manifestation.
Près d'une centaine de militants écologistes d'Extinction Rebellion Chambéry et d'Attac Savoie ont bloqué samedi 29 mars les accès à l'aéroport de Chambéry (Savoie) pendant deux heures "pour dénoncer les conséquences climaticides de l’industrie du ski et du transport aérien", rapporte "ici Pays de Savoie" (ex-France Bleu).
L'aéroport de Chambéry est très emprunté notamment par les touristes britanniques qui se rendent dans les stations de ski françaises. Au moins 80 militants écologiques, selon les gendarmes, une centaine, selon les organisateurs, ont bloqué l'aéroport entre 9 heures et 11 heures.
"Nous demandons de réduire drastiquement le recours au transport aérien, sauf en cas d'extrême nécessité, et de taxer lourdement les carburants, dont le kérosène, ce qui n'est pas le cas actuellement. Et c'est pour ça qu'on a des prix de billets très attractifs, plus attractifs que le train", explique à "ici Pays de Savoie" Mangoa, militante au sein d'Extinction Rebellion Chambéry.
Pollution "atmosphérique, visuelle et sonore"
Dans un communiqué, l'association Attac Savoie dénonce le rôle de l’aéroport de Chambéry dans la "pollution atmosphérique, visuelle et sonore sur le territoire, pour satisfaire une clientèle 'haut de gamme'".
Sollicitée par "ici Pays de Savoie", la direction de l'aéroport Chambéry Savoie Mont-Blanc dit "entendre" les revendications, mais explique que "des choses sont mises en place". "En termes d'électrification ou encore de protection de la biodiversité, nous avons une politique environnementale volontariste", assure-t-elle.
Les gendarmes du transport aérien, présents sur place, et des gendarmes du département ont délogé les manifestants dans le calme. Sur la vingtaine de vols prévus sur la seule journée de samedi, la direction précise qu'il y a eu "des retards résiduels".
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