Afrique du Sud : un manchot kidnappé d'un parc aquatique pour être relâché dans l'océan
Deux étudiants ont avoué avoir enlevé l'animal. Mais, selon le directeur du parc, le manchot n'a pas l'expérience nécéssaire pour survivre dans l'océan. Des bénévoles sont à sa recherche.
Ils voulaient protester contre la captivité des animaux. Deux étudiants ont reconnu avoir kidnappé un manchot dans un parc aquatique de Port Elizabeth (Afrique du sud) pour le relâcher dans l'océan Indien, a indiqué la direction de ce parc, mardi 27 septembre.
Buddy, un manchot du Cap, une espèce protégée, a été enlevé dans la nuit du 20 au 21 septembre dans le parc de Bayworld avant d'être emmené en voiture sur une plage voisine et relâché. Les deux étudiants sud-africains, dont l'identité n'a pas été révélée, ont fini par avouer leur méfait en indiquant qu'il s'agissait d'une action visant à dénoncer le maintien d'animaux en captivité.
Des patrouilles pour rechercher Buddy
"Ils sont convaincus qu'ils ont fait ça dans l'intérêt du manchot. Ils pensent qu'ils ont fait quelque chose de juste", a expliqué le responsable du parc. Seul hic, Buddy, 3 ans, qui a grandi en captivité, n'a toujours pas été retrouvé et son adaptation dans l'océan Indien est loin d'être garantie. "Même si Buddy est un manchot en bonne santé et qu'il devrait avoir assez d'énergie pour survivre plus de trois semaines dans la nature, (...) il se retrouve dans un environnement étranger", s'est inquiété le directeur. "Il n'a pas l'expérience nécessaire pour survivre", a-t-il estimé.
La disparition du manchot a été découverte dès le lendemain du rapt lorsque Buddy n'a pu se présenter à son contrôle de santé mensuel. Les manchots sont généralement très fidèles et en couple pour la vie, et Buddy a donc été séparé de sa femelle. Le couple a eu deux enfants, dont l'un est mort par le passé.
Le personnel de Bayworld et plusieurs bénévoles patrouillent depuis plusieurs jours sur la côte, à la recherche du manchot disparu qui est équipé d'une puce mais pas d'une balise GPS. Le manchot du Cap, qu'on ne trouve qu'en Afrique australe, est classé comme une espèce en danger selon les critères de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
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