Les orques du Marineland ne peuvent pas partir en Espagne et doivent rester à Antibes pour l'instant, tranche le gouvernement
Le cabinet de la ministre de la Transition écologique souligne que, faute d'autre solution immédiate, Marineland est contraint de conserver les animaux et d'en prendre soin.
Mais que va-t-il advenir de Wikie et Keijo ? Les orques et dauphins du Marineland d'Antibes (Alpes-Maritimes) ne peuvent pas partir en Espagne, faute d'avis favorable des autorités espagnoles, et doivent rester sur place pour l'instant, a déclaré le cabinet de la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, jeudi 10 avril, à l'AFP.
"La ministre demande à Parques Reunidos, le propriétaire de Marineland, de veiller à ce que les soins apportés aux animaux soient maintenus dans l'attente d'une future solution", a-t-on ajouté de même source, alors que les contrats des soigneurs des animaux expiraient normalement à la mi-avril.
"Dans la mesure où ils sont propriétaires de ces animaux ils sont bien évidemment responsable de leur bien-être."
Le ministère de la Transition écologiqueà l'AFP
Installé sur la côte d'Azur depuis 1970, Marineland a fermé au public en janvier, miné par la désaffection des touristes et la loi de 2021 sur le bien-être animal qui interdira à partir de décembre 2026 les spectacles et le maintien en captivité d'orques et de dauphins en France. La direction a déposé en février une demande pour transférer Wikie et son fils Keijo dans deux parcs en Espagne.
Agnès Pannier-Runacher avait annoncé en février son intention de proposer à ses homologues espagnol, italien et grec la création d'un sanctuaire marin européen. Mais il ne serait pas opérationnel avant "au moins un an". Contacté jeudi par l'AFP, le parc a déclaré qu'il ne souhaitait pas réagir immédiatement et qu'il s'exprimerait "très prochainement".
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