Bio, AOP, pêche durable MSC... Les différents labels ont globalement un impact positif pour la biodiversité

Les labels ont globalement un impact positif pour la biodiversité, selon une étude publiée mardi 29 avril par des scientifiques de l'Institut national de recherche pour l'agriculture et l'environnement (Inrae) et l'Institut français de la mer (Ifremer). 

Pour le poisson par exemple, le label pêche durable - fondé par l'État français et la filière il y a dix ans - et le label international MSC - lancé il y a près de trente ans par le WWF et le géant de l'agroalimentaire Unilever - tiennent leur promesse sur la préservation de la ressource.

"Les deux labels pourraient être plus ambitieux"

"Les deux labels ont cette certitude d'un niveau de surpêche vraiment très limité", explique Clara Ulrich de l'Ifremer. Concernant les "impacts écosystèmes au sens large, comme les fonds marins ou les captures accidentelles en particulier, les deux labels pourraient être plus ambitieux", préconise Clara Ulrich, expliquant que ces labels pourraient faire "plus de préservation que ce qu'ils font aujourd'hui". 

En revanche, sur l'agriculture, le bilan est plus contrasté car il y a davantage de labels comme le logo agriculture biologique, le label rouge ou l'AOP. Il y a des différences comme l'explique Olivier Le Gall de l'Inrae : "Les labels d'appellation d'origine, par exemple, font plutôt des promesses de qualité du produit, ils ont des mesures qui impactent l'environnement positivement mais ce n'est pas l'objectif premier." Alors que d'autres labels "comme agriculture biologique par exemple, eux, c'est leur objectif principal", poursuit

Olivier Le Gall qui demande la mise en place de l'éco-score. Cet indicateur de l'impact environnemental des produits pensé sur le modèle du nutriscore a été voté il y quatre ans mais n'est toujours pas appliqué.