Libération de Paul Watson : "Je ne pensais pas être détenu aussi longtemps", raconte le militant défenseur des baleines
Mais "mon arrestation a donné l'opportunité de montrer à quel point le Japon avait des activités illégales", se réjouit le fondateur de Sea Shepherd.
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"Je ne pensais pas être détenu aussi longtemps, raconte Paul Watson dimanche 22 décembre sur France Inter. Le militant a été libéré mardi 17 décembre après quatre mois passés en détention au Groenland qui examinait une demande d'extradition formulée par le Japon.
"Toutes les preuves étaient en ma faveur, on a tout documenté", poursuit Paul Watson qui a célébré samedi, à Paris sa libération de prison auprès de centaines de soutiens. "Mon arrestation a donné l'opportunité de montrer à quel point le Japon avait des activités illégales", se félicite le militant écologiste. Le Japon, la Norvège et l'Islande sont les derniers pays à pratiquer la pêche à la baleine, pourtant encadrée depuis 1986.
Paul Watson revient sur l'origine de son combat. "En juin 1975, on a eu cette idée de sauver des baleines en mettant nos corps entre les harpons et les baleines elles-mêmes. Le harpon a été tiré au-dessus de nos têtes", narre le fondateur de l'ONG Sea Shepherd, qui a vu "son propre reflet dans les yeux de la baleine". "Elle comprenait ce que l'on allait faire ", ajoute-t-il.
"Nos méthodes sont efficaces", se justifie Paul Watson. "On a sauvé 6 500 baleines dans les océans du sud et j'ai fait fermer toute opération illégale de pêche à la baleine dans le monde", réplique Paul Watson "après 10 ans de discussions qui n'ont abouti à rien".
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