Plus de la moitié de l'île d'Amsterdam a brûlé depuis le 15 janvier
Une vingtaine de points chauds demeurent sur l'île, la cause de l'incendie est toujours inconnue.
Près de deux mois que les flammes ravagent l'île. Au sud de l'océan Indien, dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), un feu s'est déclenché le 15 janvier. La population a été évacuée quelques jours après le début de l'incendie. Deux plus tard, 55% de l'île a brûlé, soit 2 578 hectares. La cause de l'incendie est toujours inconnue.
Fin février, une mission de reconnaissance a été effectuée sur l'île par quatre sapeurs-pompiers de La Réunion ainsi que sept personnels des TAAF. La mission a dressé le bilan des dégâts : trois installations bâties ont brûlé mais les principaux bâtiments de la base Martin-de-Viviès, dédiées à la mesure de la pollution de fond de l'atmosphère, sont intacts. Des câbles électriques ont été endommagés rendant le réseau électrique de la base scientifique n'est plus fonctionnel, les denrées alimentaires fraiches sont perdues en raison de l'arrêt d'alimentation des chambres froides, le réseau incendie est inopérant, mais les équipements vitaux de l'hôpital n'ont pas été touchés. Une vingtaine de points chauds demeurent et sont susceptibles de réactiver l'incendie.
La préfète en charge des TAAF conditionne le redéploiement des personnels sur l'île à quatre conditions : si les points chauds ne menacent plus la base scientifique, si le système de lutte contre les incendies est rétabli, si la production d'eau propre à la consommation est rétablie et si des coupe-feux complémentaires autour de la base sont réalisés.
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