"Remettre en cause" la priorité donnée au climat est une "énorme erreur", juge Emmanuel Macron, à la veille de la Conférence de l'ONU sur l'océan

Le président français s'est adressé, dimanche, devant plus de 2 000 chercheurs du monde entier réunis à Nice.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Emmanuel Macron prend la parole à Nice (Alpes-Maritimes), le 8 juin 2025, à la veille de l'ouverture de la conférence de l'ONU sur l'océan. (LUDOVIC MARIN / AFP)
Emmanuel Macron prend la parole à Nice (Alpes-Maritimes), le 8 juin 2025, à la veille de l'ouverture de la conférence de l'ONU sur l'océan. (LUDOVIC MARIN / AFP)

A la veille de l'ouverture de la conférence de l'ONU sur l'océan, Emmanuel Macron s'en prend à celles et ceux qui veulent remettre en cause "la priorité dans le débat public donnée au climat". "Réduisez [les fonds pour la science], ce n'est plus la priorité. Passez, il n'y a rien à voir. On s'en occupera ou gérera crise après crise... Enorme erreur", a déploré le chef de l'Etat, depuis Nice, dimanche 8 juin.

Il s'exprimait après avoir écouté les recommandations des plus de 2 000 chercheurs du monde entier qui ont demandé à être écoutés et soutenus, ainsi que des élus de la coalition des villes côtières, lancée samedi sous l'égide des Nations Unies. "On est au pire moment ! On a une crise qui est cinq crises en même temps: biodiversité, eau, alimentation, santé, changement climatique. Et ces cinq crises se nourrissent", a-t-il rappelé, en regrettant que l'administration Trump retire les financements américains dont "la science internationale dépend beaucoup".

"On a beaucoup de gens qui sont en train de remettre en cause le multilatéralisme et ses agences. On a aujourd'hui une remise en cause aussi de la priorité dans le débat public donnée au climat, y compris d'ailleurs en France", a insisté le président, en promettant aux chercheurs et aux élus concernés par la montée des eaux et l'augmentation des tempêtes de ne "rien lâcher".

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