SNCF : les sangliers, véritables bêtes noires du réseau français
Les sangliers s'invitent régulièrement sur les voies ferrées de toute la France. Parfois, la collision avec les trains est inévitable. Loin d'être anodins, ces accidents ont provoqué 2 500 heures de retard en 2024, soit deux fois plus qu'il y a dix ans. La SNCF tente d'endiguer le phénomène en testant plusieurs méthodes qui font leurs preuves.
Louise prend tous les week-ends la ligne Paris-Dauville, un trajet de plus en plus en plus perturbé en raison, notamment, de collisions avec des sangliers : "Le 19 janvier, on a eu 30 minutes à une heure de retard et, précédemment, en décembre, j'ai eu dix heures de retard", souligne l'usagère. Avec 115 collisions en 2024, le réseau normand est le plus touché, devant les régions Pays-de-la-Loire, avec 100 collisions, et la Provence-Alpes-Côte-d'Azur, où 86 accidents liés à des sangliers ont eu lieu.
Plusieurs solutions mises en place
Ces chocs entre la faune et le fer occasionnent aussi des réparations parfois de plusieurs semaines. En plus des dommages matériels, c'est tout un réseau qui se retrouve à l'arrêt. Les sangliers sont de plus en plus nombreux à cause du réchauffement climatique et du manque de chasseurs.
Alors pour limiter ces collisions, la SNCF s'arme de technologies de pointe, comme des drones thermiques pour repérer les animaux, avec l'aide de la Fédération des chasseurs. Pour ceux qui s'approcheraient tout de même des voies, un nouveau dispositif est testé par la société : des barrières spéciales sont installées pour leur barrer l'accès. Le réseau normand devrait également installer des "effaroucheurs" d'ici à l'automne 2025.
Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
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