Autoroute A69 : "Nous ne court-circuitons pas une décision de justice", estime un sénateur du Tarn, à l'origine d'un texte pour la reprise du chantier
Le sénateur Philippe Folliot est à l'origine du texte, adopté au Sénat, qui demande la reprise du chantier de l'A69. Il estime qu'il y a déjà des conséquences économiques et environnementales trop lourdes.
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Depuis février 2025, le chantier de l'autoroute A69 entre Toulouse et Castres est à l'arrêt après une décision du tribunal administratif de Toulouse, mais les sénateurs ont largement voté, jeudi 15 mai, en faveur d'une proposition de loi pour obtenir la reprise du chantier. Invité de franceinfo, le sénateur du Tarn à l'origine de ce texte, Philippe Folliot, estime que les parlementaires "ne court-circuitent personne. Nous ne court-circuitons pas une décision de justice".
"Nous essayons de sortir de cette situation ubuesque et de cette gabegie sans nom qu'il y a, au travers et en conséquence, de cet arrêt du chantier", assure Philippe Folliot. "Aujourd'hui nous avons une balafre qui parcourt tout le sud du Tarn avec des conséquences pour les riverains, […] des conséquences environnementales et qui sont aussi des conséquences financières", énumère le sénateur tarnais. Selon Philippe Folliot, "aujourd'hui ce sont 200 000 euros par jour qui sont jetés à travers la route".
Le sénateur veut "trouver une solution" pour répondre "à la colère sourde des habitants du territoire qui ne comprennent pas cet arrêt de chantier à un stade aussi avancé puisqu'à peu près 70% du chantier est réalisé".
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