Européennes : Nicolas Hulot, muet sur son vote, pointe des "divergences" avec Emmanuel Macron
"A l'instant où je le dis, je divise et je réduis l'enjeu écologique à un enjeu partisan. Si demain on veut affronter le monde dans toutes ses difficultés, on le fera en rassemblant", a-t-il déclaré vendredi sur BFMTV et RMC.
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Il reconnaît des divergences avec Emmanuel Macron. L'ancien ministre de l'Ecologie Nicolas Hulot était invité de BFMTV et RMC, vendredi 24 mai. Il a refusé de livrer son choix pour les européennes. "J'ai choisi" mais "je n'ai pas à me substituer aux consciences des gens", a-t-il expliqué. "A l'instant où je le dis, je divise et je réduis l'enjeu écologique à un enjeu partisan. Si demain on veut affronter le monde dans toutes ses difficultés, on le fera en rassemblant", s'est-il justifié.
Nicolas Hulot a cependant donné quelques indications sur son bulletin de dimanche. D'abord il ne votera pas "contre l'Europe". "Il faut avoir une grande exigence de l'Europe, il ne faut pas voir seulement ce que l'Europe ne nous a pas apporté", a-t-il dit, semblant a priori exclure La France insoumise, eurosceptique, alors qu'il avait voté pour Jean-Luc Mélenchon en 2012.
"La croissance est un médicament qui tue"
Autre critère : il faut avoir "une approche intégrale et systémique. L'écologie, ce n'est pas une variable d'ajustement. C'est un changement de matrice". Alors que le président de la République "fait partie" de ceux qui "attendent (...) qu'une croissance exponentielle reparte", Nicolas Hulot estime lui que "la croissance est un médicament qui tue". "Tout le monde n'a pas forcément – et c'est là peut-être qu'il peut y avoir une divergence – compris que le libéralisme est incompatible avec les enjeux écologiques", a-t-il affirmé.
Autre "petite différence", "si on est vraiment en état d'urgence écologique, alors on s'affranchit de tous les dogmes et notamment des dogmes budgétaires", a-t-il estimé. Lui-même propose de sortir les investissements écologiques des critères de Maastricht, c'est-à-dire de la règle des 3% maximum de déficit budgétaire, "sinon on n'y arrivera pas". Une proposition que l'on retrouve notamment dans les programmes de Yannick Jadot (EELV), Dominique Bourg (tête de liste de Urgence Ecologie), ou Raphaël Glucksmann (PS-Place publique).
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