: Vidéo "Pour moi, c'est un pont d'or" : des lauréates vantent les mérites du concours "Make our planet great again"
Jeudi 14 mars, les douze nouveaux lauréats de la troisième session du concours "Make our planet great again" ont été révélés.
Le 1er juin 2017, Emmanuel Macron lancait son célèbre slogan "Make our planet great again" ("rendons à la planète sa grandeur"). Près de deux ans après, la troisième vague de lauréats a été révélée, jeudi 14 mars. Douze nouveaux chercheurs, français et étrangers, vont rejoindre des laboratoires de l'Hexagone pour mener la lutte contre le réchauffement climatique. Parmi ces douze, la Française Emilie Capron, paléoclimatologue installée au Danemark, rejoindra "au début de l'année 2020", l'Institut des géosciences de l'environnement à Grenoble.
Pour son travail sur l'étude des climats passés, elle va profiter d'un financement entre 500 000 et 750 000 euros, rapporte le communiqué de presse du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. Avec l'équipe qu'elle constituera grâce à cette dotation, elle va essayer de comprendre "les variations climatiques et les mécanismes qui sont en jeu". "C'était vraiment une opportunité intéressante autant sur le plan professionnel que personnel", assure-t-elle.
Une aide bienvenue pour les jeunes chercheurs
Marion Carrier, chercheuse au CNRS, est lauréate de la deuxième vague. Elle a quitté le Royaume-Uni pour revenir à Albi (Tarn). Depuis le mois d'octobre, elle mène des travaux sur les biocarburants avancés, qui doivent remplacer ceux de la première génération. "On vise à valoriser des ressources différentes, mais elles peuvent être contaminées, c'est-à-dire contenir des métaux lourds, qui peuvent, en étant transformés, être relâchés dans la nature ou avoir un impact sur la santé", explique-t-elle. Son objectif est de contrôler cette transformation, "de comprendre tous les mécanismes qui entraîneraient la libération de ces contaminants".
Pour développer ces recherches, elle a obtenu une dotation d'1,2 million d'euros. Cette somme sert à payer les salaires et à acheter des équipements. Si elle regrette un volet administratif un peu lourd à maîtriser au départ, elle se réjouit de ce "pont d'or" qui lui est offert. "Je reviens en France avec de l'argent, à dépenser sur ma thématique, ce qui est super rare pour des jeunes chercheurs", conclut-elle.
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