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Coût de l'énergie : la température dans les classes des lycées bretons ne devra pas excéder 19 °C, annonce le président de région

Le surcoût de la facture énergétique pour les lycées de Bretagne est déjà estimé à près de 10 millions d'euros en 2022.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 30/08/2022 15:56 Mis à jour le 30/08/2022 16:16

Temps de lecture : 2min

Le parc breton comporte 1 500 bâtiments, pour une surface de près de deux millions de mètres carrés. (IDRISS BIGOU-GILLES / HANS LUCAS / AFP) — Le parc breton comporte 1 500 bâtiments, pour une surface de près de deux millions de mètres carrés. (IDRISS BIGOU-GILLES / HANS LUCAS / AFP)

Les lycéens bretons devront bien se couvrir pour suivre les cours cet hiver. La température en classe dans les lycées en Bretagne ne devra pas excéder 19 °C en raison de la forte hausse des coûts de l'énergie, a annoncé mardi 30 août le président de la région, Loïg Chesnais-Girard, lors d'une conférence de presse. "Dans certains établissements, en fonction de l'humidité et du confort, on peut même aller un peu au-delà", a précisé l'élu divers gauche.

Environ 78 000 jeunes Bretons doivent effectuer leur rentrée début septembre dans 115 lycées publics. Selon le conseil régional, près de 55% des dépenses de fonctionnement des lycées sont consacrées au chauffage, alors que la baisse d'un degré de la température permet de réduire de 7% la consommation énergétique.

Des bâtiments souvent construits dans les années 1950 et 1960

"Les lycées, qui font partie des services publics de la région Bretagne, doivent prendre en compte cette nouvelle donnée et faire encore plus d'efforts. L'idée sur laquelle nous travaillons est d'embarquer la communauté éducative et les élèves dans ce travail", a ajouté le président de la région, en poste depuis 2017.

Le surcoût de la facture énergétique pour les lycées en 2022 a été qualifié "d'important" et estimé à près de 10 millions d'euros alors que le parc comporte 1 500 bâtiments, dont beaucoup construits dans les années 1950 et 1960, pour une surface de près de deux millions de mètres carrés. "Et je ne vous parle pas de la facture de 2023", a-t-il ajouté.

"Il y a de vrais enjeux pour continuer à investir, à isoler, améliorer la performance énergétique, investir pour sortir du fossile et gérer ces chocs financiers dans un débat franc et serein avec le gouvernement", a encore estimé le président de région.