Électricité : la baisse attendue de 14% du tarif réglementé "est un calcul, pas un choix", selon la présidente de la Commission de régulation de l'énergie

Le tarif réglementé de l'électricité doit baisser de 14%, à partir du 1er février 2025, pour les particuliers, après une envolée des prix provoquée par la guerre en Ukraine.

Article rédigé par franceinfo
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Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l'énergie, à l'Elysée, le 11 mai 2023. (LUDOVIC MARIN / AFP)
Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l'énergie, à l'Elysée, le 11 mai 2023. (LUDOVIC MARIN / AFP)

La baisse attendue de 14% du tarif réglementé "est un calcul, pas un choix", souligne, dimanche 29 décembre, sur franceinfo, la présidente de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), commission qui propose le montant du tarif réglementé aux pouvoirs publics. Emmanuelle Wargon explique notamment cette diminution par la baisse des "prix sur les marchés de gros", malgré la fin du bouclier tarifaire mis en place par l'État le 1er février prochain.

Cette baisse - calculée - d'environ 14%, y compris avec la hausse de la fiscalité, "sera stable en 2025", assure Emmanuelle Wargon. Le prix du mégawattheure, sur les marchés de gros, s'élève aujourd'hui "à 65-70 euros environ", contre "1 000 euros au plus fort de la crise", avec la guerre en Ukraine. Un prix désormais divisé par 15 environ.

Une modification des heures creuses/pleines

"Le tarif réglementé s'ajuste maintenant avec retard", explique la présidente de la CRE. "Pour les Français, en offre de marché, ils ont déjà pu bénéficier d'offres de fournisseurs alternatives (...) inférieures au tarif réglementé."

L'option heures creuses/heures pleines va par ailleurs "progressivement changer" à partir de mi-2025, annonce Emmanuelle Wargon, afin de mieux coller aux "pics de consommation".

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