Explosion d’un gazoduc à Saint-Rémy-de-Provence : 11 000 familles toujours privées de gaz 

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min
Article rédigé par France 2 - A. Brignoli, C. La Rocca, N. Thévenot. Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

11 000 familles sont toujours privées de gaz dans une vingtaine de communes du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône, dimanche 28 septembre, après l’explosion d’une canalisation à Saint-Rémy-de-Provence. Par précaution, les riverains ont été priés de rester chez eux durant de longues heures. 

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Un épais panache de fumée, doublé d'un bruit assourdissant. Les images de l'explosion d'un gazoduc à Saint-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rhône), dans l'après-midi du vendredi 26 septembre, sont impressionnantes. Une habitante a entendu la détonation à 3 km d'ici. "J'ai entendu un bruit, plus comme un réacteur d'avion, et un bruit qui était assez soutenu et qui a duré pas mal de temps."

Sur les lieux de l'explosion, il reste un trou béant et des oliviers calcinés. Un pilote de planeur a survolé la zone. "C'est assez impressionnant, il y a un trou assez grand. Et puis même, on voit le tuyau complètement éventré", décrit-il.

Près de 11 000 foyers concernés

L'explosion a provoqué une coupure de gaz massive dans le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône. Une vingtaine de communes sont concernées, près de 11 000 foyers au total. À Cavaillon (Vaucluse), 350 foyers sont privés de gaz depuis deux jours. Pour se laver à l'eau chaude, c'est système D. "Je vais remplir ma bouilloire pour faire chauffer un peu d'eau à 50°C, et pouvoir au moins se laver les cheveux et le corps, comme à l'ancienne", explique Stéphanie, une habitante. Elle partage même un radiateur avec ses beaux-parents.

Dans une résidence chauffée au gaz, c'est un quotidien bouleversé. "Nous, le problème c'est qu'on a deux enfants en bas âge. Après, on a un peu de chance d'avoir de la famille sur place, mais sinon, c'est vraiment pas évident", confie un homme. Et le maire n'a pas de bonnes nouvelles pour eux. "Jusqu'à mercredi, il faut patienter", annonce l'édile.

D'après GRDF, 40 salariés sont actuellement mobilisés pour réparer la canalisation.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.