Fin du bouclier tarifaire pour le gaz : "On a des mesures de continuité, ce n'est pas un couperet", rassure Emmanuelle Wargon
Les prix du gaz sont revenus aux prix de 2021, selon la présidente de la Commission de régulation de l'énergie qui conseille de souscrire à une offre à prix fixe.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2022/09/19/phpIG74ni.jpg)
La fin du bouclier tarifaire pour le gaz "n'est pas un couperet", assure Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), samedi 22 avril sur franceinfo, alors que le gouvernement français a décidé de prolonger jusqu'à début 2025 le bouclier tarifaire sur l'électricité mise en place en octobre 2021 pour limiter les hausses de factures des ménages. Il était à l'origine seulement prévu jusque fin 2023. "Cela va bien se passer parce qu'on a des mesures de continuité", assure l'ancienne ministre du Logement.
"Pour l'électricité, on a encore des prix élevés et on a encore des prévisions de prix élevés pour 2024", a justifié Emmanuelle Wargon. En revanche, le bouclier tarifaire sur le gaz n'est quant à lui pas prolongé. "Le gaz sera bien couvert jusqu'à la fin de l'année, mais simplement ce sera une application théorique parce que les prix ont beaucoup baissé", a indiqué la présidente de la CRE. "On retrouve les prix d'avant la mise en place du bouclier d'avant octobre 2021", a-t-elle précisé.
Les prix du gaz resteront bas l'année prochaine
Depuis les pics de l'année 2022 provoqués par la guerre en Ukraine, "on revient dans des niveaux normaux", a-t-elle estimé. "En ce moment, on n'a même pas besoin du bouclier tarifaire parce que les prix sont bas, Ils sont bas pour la fin de l'année, ils sont bas pour l'année prochaine", affirme-t-elle . Vendredi, le cours de référence du gaz naturel en Europe était de l'ordre de 40 euros le MWh, soit le niveau de l'été 2021, qui était certes déjà environ le double des prix moyens des années précédentes.
Pour les consommateurs, Emmanuelle Wargon conseille de "souscrire une offre à prix fixe". "Maintenant que le gaz est de nouveau à un prix correct, les fournisseurs proposent ou vont proposer des offres à prix fixe", a-t-elle assuré. "Là, vous signez pour un an, deux ans, trois ans, vous n'avez plus de risque puisque vous savez combien vous paierez".
À regarder
-
Contrôleur endormi : le Paris-Ajaccio empêché d'atterrir
-
6 kilos d'or dérobés : le musée perd ses pépites
-
IA : quand elle raconte n'importe quoi
-
Arthur Mensch : "Il faut plus de justice fiscale en France"
-
Accord Londres/Paris : le premier avion de migrants a décollé... sans migrant
-
Elle streamait à 0 vues (mais ça, c’était avant)
-
“Je préférais ne pas manger et parier”
-
Cocaïne : le combat de Caroline pour arrêter
-
Les admirateurs de Charlie Kirk pleurent leur idole
-
Ces pays qui veulent boycotter l’Eurovision
-
Paris sportifs en ligne : la spirale infernale
-
"Préférer Hitler au Front populaire !" : certains reproduisent le passé, selon Mahtilde Panot
-
MMA : comment Paul Dena prépare son prochain combat
-
Prouesse médicale : Dylan, 24 ans, a retrouvé la vue
-
On a navigué sur le maxi-trimaran d'Armel Le Cléac'h, véritable F1 des mers
-
"1 point pour un soldat, 500 points pour un avion", la guerre en Ukraine c'est devenu Fortnite.
-
Attaque d'orques : un voilier coulé dans l'Atlantique
-
Gaza : l'offensive terrestre a commencé
-
Grève du 18 septembre : jeudi noir dans les transports
-
Il y aura cours le 18 septembre ?
-
Sébastien Chenu : "Marine Le Pen et Jordan Bardella ne sont pas interchangeables"
-
Drapeaux palestiniens : la proposition qui fait polémique
-
Dembélé Ballon d’or (selon l’IA)
-
Pesticides : les riverains des vignes contaminés
-
L’armée israélienne entre dans la ville de Gaza
-
Arnaque sur le net : la rémunération était trop belle
-
Les privilèges des ex-ministres, c'est fini ?
-
Aide à mourir : des militants face à la justice
-
Policiers agressés à Reims : "tabassage en règle" selon la justice
-
Viticulture : une étude inédite sur l'exposition des riverains aux pesticides
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.