Prévention des risques sismiques dans la Drôme : la centrale nucléaire du Tricastin à l'arrêt "dans les deux, trois jours qui viennent"
Les quatre réacteurs de la centrales, située dans la Drôme, seront provisoirement mis à l'arrêt "le temps de renforcer une portion de digue" face à un éventuel risque de tremblement de terre.
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EDF a annoncé, jeudi 28 octobre, dans un communiqué, mettre provisoirement à l'arrêt les quatre réacteurs de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme), à la demande de l'Autorité de sûreté nucléaire. Philippe Sasseigne, directeur de la sûreté chez EDF, a précisé, lors d'une conférence de presse, que les quatre réacteurs seront arrêtés "successivement dans les deux, trois jours qui viennent".
"Il faut un peu de temps, il y a des procédures, on ne peut pas faire les quatre en même temps", a expliqué Philippe Sasseigne. "D'ici la fin octobre nous devrions avoir terminés les travaux et donc permettre le redémarrage dans les premiers jours de novembre des réacteurs concernés", a ajouté le directeur de la sûreté chez EDF. La reprise de l'activité sera ensuite soumise à une nouvelle autorisation de l'Autorité de sûreté nucléaire. Il estime le coût de ce chantier à "quelques millions d'euros".
Une portion de digue à renforcer
Cet arrêt aura lieu "le temps de renforcer une courte portion de la digue située au nord de la centrale, en bordure du canal de Donzère-Mondragon", précise le communiqué. Il s'agit de renforcer cette portion, face à un éventuel risque sismique. Ces travaux de renforcement de la digue seront réalisés "sous un mois."
Après le séisme, suivi d'un tsunami, qui a abîmé la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon, en mars 2011, une série de contrôles a été effectuée sur les centrales françaises.
Une production nucléaire à la baisse
EDF affirme avoir démontré à l'ASN que la digue résiste "à un séisme majoré historiquement variable" (SMHV), soit un séisme légèrement supérieur à ceux observés par le passé près de la centrale. Cependant, le fournisseur d'électricité ajoute qu'il n'a pas été possible de démontrer "de manière certaine" la robustesse de la digue face à un séisme cinq fois supérieure au SMHV, dit "séisme majoré de sécurité" (SMS).
EDF précise ne pas partager "la nécessité d'arrêter les quatre réacteurs pendant la durée des travaux", et considérer l'arrêt des réacteurs comme "injustifié", mais dit se plier à la décision de l'ASN.Par ailleurs, EDF souligne que cet arrêt "conduit le Groupe à revoir son objectif de production nucléaire pour l'année 2017" à la baisse.
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