Réouverture du guichet de MaPrimeRénov' : "C'est vraiment une satisfaction en demi-teinte", estime la Capeb
Jean-Claude Rancurel, président des métiers de la plomberie, chauffage et couverture, déplore notamment l'abaissement du plafond et la réduction du nombre de dossiers possibles.
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La réouverture du guichet de MaPrimeRénov' à partir de mardi 30 septembre, "c'est vraiment une satisfaction en demi-teinte", estime sur franceinfo, Jean-Claude Rancurel, président des métiers de la plomberie, chauffage et couverture, élu à la Capeb (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment).
"On ne peut se satisfaire qu'à moitié, puisqu'il y a une limitation de plafond qui a été abaissée" de 70 000 euros à 30 000 euros pour les rénovations permettant de gagner deux classes énergétiques et à 40 000 euros pour les sauts de trois classes au diagnostic de performance énergétique (DPE). Le nombre de dossiers est également "très restreint, 13 000 dossiers sur la rénovation d'ampleur, tout en sachant qu'il y a aussi des dossiers encore à traiter", déplore Jean-Claude Rancurel.
La fin des aides "monogestes" au 1er janvier, "incompréhensible"
La Capeb préconise "un parcours monogeste par monogeste pour arriver à une rénovation d'ampleur au fil des années : avec un monogeste par exemple on change la chaudière, puis on fait de l'isolation, etc.", décrit le président des métiers de la plomberie, chauffage et couverture. Or les aides aux monogestes s'arrêteront au 1ᵉʳ janvier. "C'est une incompréhension totale de notre part sur l'isolation des murs et sur la chaudière biomasse, regrette-t-il, alors qu'on sait qu'isoler les murs, c'est un geste qui est primordial en matière d'économie d'énergie. Sur la biomasse, on est vraiment dans de la production d'énergie renouvelable très locale. On ne comprend pas cet abandon de MaPrimeRénov'".
Par ailleurs, les aides ne concernent désormais que les revenus les plus modestes, moins de 25 000 euros de revenus pour un couple. Dès janvier, les aides seront dégressives en fonction des revenus, là aussi dans l'idée d'aider prioritairement ceux qui en ont besoin. "Oui, il faut aider les plus précaires, acquiesce Jean-Claude Rancurel, il faut peut-être continuer à aider aussi les classes moyennes pour qu'ils réalisent des travaux qui sont nécessaires pour faire des économies d'énergie".
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