Incendie dans l'Aude : les pompiers combattent pour ralentir la progression

Publié le 07/08/2025 13:53 Mis à jour le 07/08/2025 18:06

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France 2 - A. Lay, I. Delion, D. Breysse, P. Jorge, L-P. Platet, F. Rocher, Ch. Monteil, @RevelateursFTV, B. de Saint Jore. Édité par l'agence 6médias.

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Dans l'Aude, l'incendie qui a ravagé 16 000 hectares continue de progresser, jeudi 7 août. Les pompiers se donnent pour objectif de fixer le feu dans la journée.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Un hélicoptère bombardier d'eau continue d'attaquer la moindre reprise de feu dans le vaste massif des Corbières, jeudi 7 août. L'incendie est moins intense, mais toujours hors de contrôle. Les pompiers ont pour objectif de fixer le feu dans la journée, malgré le vent qui va se lever jusqu'à 40 km/h. "Même s'il progresse plus lentement que les jours précédents, il est toujours en progression. On a des réactivations de foyers avec l'inversion du vent et de nouveaux foyers qui apparaissent ou qui commencent à se développer", explique le colonel Mickaël Sabot, directeur adjoint du SDIS Aude.

Mercredi, jusqu'à la tombée de la nuit, les Canadair ont poursuivi leur largage, dans un impressionnant ballet aérien. Au sol, les pompiers travaillent de façon acharnée. Ils doivent travailler sur pas moins de 80 km de front. Malgré leurs efforts et leur nombre, plus de 2 000 pompiers, la nuit, un mur de flammes s'élève de la garrigue.

"Je suis fatigué", confie un habitant évacué

Le feu dévore un à un les pins, les chênes du massif, désormais enveloppés dans une brume épaisse de fumée grise. Steve Simonis a décidé de retourner dans son village à Jonquières (Aude). Il a dû quitter sa maison, mais veut savoir ce qu'elle est devenue. Les routes sont difficiles, entourées d'une nature calcinée. À son arrivée, les pompiers sont toujours à pied d'œuvre.

"Ma maison, elle est juste là et la cave, elle est déjà dévastée. Donc là, j'ai perdu toutes mes affaires de restauration. Les quinze premières années de ma vie après l'école hôtelière, tout était dans cette cave. Là, je commence à être à bout de souffle, je suis fatigué. C'est une épreuve vraiment très difficile. On n'est jamais préparé face à toutes ces épreuves-là, jamais", confie Steve Simonis, évacué. Les trois personnes dont les proches étaient sans nouvelles ont été retrouvées. De nombreux largages vont se poursuivre toute la journée.