"Ça me fait mal au cœur" : dans les Côtes-d'Armor, les intempéries de dimanche ont emporté routes et digues sur leur passage
En Bretagne, les intempéries de dimanche ont provoqué des glissements de terrain et endommagé des digues et des routes. Des dégâts importants, qui risquent de coûter cher, comme à Saint-Quay-Portrieux (Côtes-d'Armor), où une partie de l'esplanade du casino de la commune a été emportée.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Face à la mer, un trou béant. À Saint-Quay-Portrieux, dans les Côtes-d'Armor, l'esplanade du casino s'est effondrée sur plusieurs mètres, les rambardes en béton ont été arrachées également par la violence des intempéries du dimanche 21 septembre. Les habitants viennent constater les dégâts. "Ça me fait mal au cœur parce que vraiment, c'était un site superbe et surtout, ces barrières en pierre, elles sont classées", témoigne une habitante attristée. Un autre riverain pointe le caractère exceptionnel de ces dégâts. "Je ne pense pas qu'il ait plu autant en une seule journée. Il y a déjà eu des inondations, mais c'était sur plusieurs jours. C'est assez impressionnant, quand même", reconnaît-il.
Les maires au chevet de leur commune
La plage de la commune reste inaccessible pour des raisons de sécurité. Même scène spectaculaire à Tréveneuc (Côtes-d'Armor), où la pluie a fait déborder un ruisseau et emporté un chemin au contrebas d'une maison. "Ce ruisseau n'est pas fait pour avaler une telle quantité d'eau. Ça déborde, ça arrive de partout et on aboutit à ce qu'on vient de voir ici", constate Marcel Serandour, maire (Sans étiquette) de Tréveneuc. Une voiture garée à proximité s'est retrouvée dans le ravin. "On a déjà eu ça en 2022, mais à un degré moindre, nettement moins important. Et on se disait : c'est la crue du siècle. Et non, malheureusement, quatre ans après, ça se répète", ajoute l'édile.
Dans cette commune de 800 habitants, il est tombé 110 millimètres de pluie en quelques heures, laissant les routes maculées d'une boue épaisse. Un torrent qui a terminé sa course sur la plage de Saint-Mar et emporté le sable avec lui. Des dégâts qui risquent de coûter cher. De nombreux maires des Côtes-d'Armor ont déjà déposé leurs demandes de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.
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