Inondations en Ille-et-Vilaine : "La situation reste très tendue" dans certains secteurs, annonce le préfet

Selon le préfet de la région de Bretagne et d'Ille-et-Vilaine, le pic de la crue sur Redon "devrait être à 5,80 m vendredi ou samedi" et il n'y aura pas de "décrue avant ce week-end au regard des informations dont nous disposons".

franceinfo

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Publié le 29/01/2025 19:10

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La commune de Redon en Ille-et Vilaine et sa voisine Saint-Nicolas-de-Redon en Loire-Atlantique subissent depuis le 28 janvier 2025 d'importantes inondations en raison d'une crue majeure de la Vilaine. (ESTELLE RUIZ / HANS LUCAS / VIA AFP)

"La situation reste tendue, voire très tendue suivant les secteurs géographiques du département", indique mercredi 29 janvier sur franceinfo Amaury de Saint-Quentin, préfet de la région de Bretagne et d'Ille-et-Vilaine, alors que le département est touché par d'importantes inondations.

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La situation est très préoccupante à Redon, parce que "c'est le point ultime d'aboutissement du bassin de la Vilaine et de tous ses affluents dans le département d'Ille-et-Vilaine", précise Amaury de Saint-Quentin. "Toutes les eaux se retrouvent à Redon avant de sortir du département et d'aller se jeter dans l'Atlantique."

Concernant la montée des eaux, "nous avons constaté ce mercredi matin 5,10 m" pour le niveau de la Vilaine, "nous devrions avoir 5,65 m jeudi matin et le pic sur Redon devrait être à 5,75 m-5,80 m vendredi ou samedi", s'inquiète le préfet. Il n'y aura pas de "décrue avant ce week-end au regard des informations dont nous disposons".

"Un peu moins de 1 200 personnes ont été évacuées" et "584 foyers sont privés d'électricité probablement jusqu'à lundi prochain", par ailleurs, "il y a potentiellement 1 000 personnes dont l'alimentation en électricité pourrait être coupée dans les heures qui viennent, tout dépendra de l'évolution de la montée des eaux".

"Aucune victime n'est à déplorer depuis le début de l'événement samedi", se réjouit le préfet de la région de Bretagne et préfet d'Ille-et-Vilaine qui salue "une vraie culture de ce type d'événements climatiques même si celui que nous traversons est d'une intensité assez exceptionnelle voire même historique sur certains points du territoire".