Tempête Benjamin : une partie de la France à l'arrêt

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Article rédigé par France 2 - C. Tixier, V. Thibier, B. Six, M. Bouvier, O. Lebreton, M. Hollender, V. Lucas, T. Gardet, J. Weyl, P. Ngankam, ICI Régions - Édité par l'agence 6Medias
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Arbres arrachés, installations électriques à terre, trains annulés... Après le passage de la tempête Benjamin, les dégâts sont nombreux dans plusieurs départements. Des milliers de foyers sont encore privés d'électricité.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Des lignes électriques à terre, des câbles qui ont plié sous le poids des arbres arrachés par la tempête. Dans plusieurs départements, de nombreux dégâts et des milliers de foyers privés d'électricité. À Riou, en Charente-Maritime, Maria Chevalier a ressorti ses bougies pour l'occasion. Plus d'électricité dans sa maison depuis ce jeudi matin. "Pas de lumière, rien. Le congélateur, je ne l'ai pas ouvert. Le frigo, ce n’est pas grave. Mais le congélateur, c'est ça le pire", déplore-t-elle. Ce soir, 60 000 foyers sont toujours privés d'électricité.

Plus tôt dans la journée, à Arcachon, en Gironde, un arbre n'a pas résisté aux fortes rafales de vent. Une chute sur les fils électriques et une coupure de courant dans une boulangerie. "On a eu le temps de cuire tout ce qu'on avait à cuire avant. On n'a pas eu le temps de finir. Au moment de l'ouverture, c'est compliqué", explique Nicolas Boucher, boulanger.

Toute la journée, 1 000 techniciens sont intervenus sur tout le territoire pour rétablir au plus vite le courant. "Ça va du fil à terre qui se répare assez rapidement si c'est facile d'accès, à des armements, des poteaux cassés, pas mal de choses un peu plus graves et un peu plus conséquentes", détaille Pierre Bourgoin, technicien réseau.

Des trains restés à quai

La tempête a aussi provoqué de nombreuses perturbations sur les rails. Presque aucun train en circulation à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). Seulement des bus pour rallier Bordeaux (Gironde) ou Hendaye (Pyrénées-Atlantiques). "On a échangé deux billets de première classe pour aller à Bordeaux contre un strapontin dans un autobus. On espère arriver à destination, mais on garde le moral", ironise un usager.

À Paris aussi, difficile d'échapper aux annulations. Un étudiant a dû passer une nuit supplémentaire dans la capitale : "J'étais censé prendre un train hier après les cours pour rentrer chez moi à Vannes, en Bretagne. J'ai dû trouver un logement en vitesse. J'ai dormi chez ma belle-sœur qui m'a hébergé". Depuis ce matin, la SNCF dénombre plus d'une centaine d'interventions pour dégager les voies.

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