Tornade meurtrière dans le Val-d'Oise : l'explication d'un phénomène exceptionnel

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Article rédigé par France 2 - V. Frederic, Y. Junqua, M. Cario, F. Delteil, @RevelateursFTV, C. Hanssens. Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

Comment expliquer la violence de la tornade qui s'est abattue sur le Val-d'Oise, lundi 20 octobre ? Éléments de réponse. 

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Elle est apparue en quelques secondes à peine. Une tornade au vent dévastateur s'est déchaînée dans le ciel du Val-d'Oise, lundi 20 octobre. Mais comment expliquer le phénomène aussi rare qu'intense ? Tout commence à 16h30, en Eure-et-Loir, avec la formation d'un orage au-dessus de la ville de Dreux. Poussée par les vents, la cellule orageuse parcourt 70 km et s'approche d'Ermont, au nord-ouest de Paris, vers 17h40.

C'est à ce moment précis que la tornade se serait formée. Au sol, des vents chauds venant du Sud-Ouest sont entrés en conflit avec des vents froids d'altitude venus de l'Ouest, entraînant un enroulement, un tourbillon de vent qui se transforme alors en tornade.

Des scientifiques mènent l'enquête pour connaître son parcours et son intensité

"Ce qui s'est passé du côté d'Hermond, c'est que nous avons une cellule orageuse qui a pu se renforcer, se structurer davantage. Et avec les conditions d'instabilité que l'on avait dans le secteur, notamment ces cisaillements de vent, des vents très différents selon l'altitude, ça a permis de générer ce phénomène tourbillonnaire, qui a duré l'espace de quelques minutes mais qui a été intense", explique Jérôme Cerisier, prévisionniste chez Weather Solutions.

Quel a été son parcours exact et son intensité ? Pour le déterminer, des scientifiques vont mener l'enquête dans les prochains jours, et mesurer l'étendue des dégâts. Le seul moyen d'établir le tracé est la puissance d'une tornade.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.