Tornade meurtrière dans le Val-d'Oise : les sinistrés s'entraident

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Article rédigé par France 2 - C. Guttin, J. Poissonnier, R. Duroselle, T. Chatel - Édité par l'agence 6Medias
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Deux jours après la tornade, une nouvelle épreuve commence pour les habitants d'Ermont dans le Val-d'Oise. Face à l'ampleur des dégâts, il faut réparer, reloger, parfois reconstruire. Heureusement, la solidarité s'installe.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Mercredi 22 octobre, au matin, pour débarrasser les dégâts causés par la tornade, deux voisins ont décidé d'unir leurs forces. Des amis leur ont prêté une benne, et tous les proches sont mis à contribution. Une évidence pour les deux propriétaires. "On s'entraide, en fait. Toute notre mitoyenneté, elle a volé. Donc, en fait, on fait ce qu'on peut entre voisins", témoigne Kévin Vitali, habitant d'Ermont (Val-d'Oise).

Même un apprenti pompier, blessé dans la tornade, est venu prêter main-forte : "S'ils ont besoin d'aide pour enlever du bois, même si je n'ai qu'une main, je fais comme je peux pour aider." À 10 heures, soulagement : l'électricité est enfin revenue. "On a fait deux jours sans électricité, ça commence à être dur. Et là, on est contents, on va se faire un espresso", se réjouit le voisin de Kévin Vitali. Mais ce n'est pas suffisant pour effacer les inquiétudes sur le futur. "On espère déjà que les assurances vont nous aider. On commence à voir avec elles comment ça va se passer, puis on espère que les experts passent surtout", ajoute-t-il.

L'aide de la mairie

Un peu plus loin dans le quartier, malgré l'entraide, la tâche s'annonce immense. "Je ne sais pas comment on va faire. On va appeler la mairie pour qu'ils vous aident parce que là, on ne va pas pouvoir sortir", admet Fazila Dehas, habitante d'Ermont. Car si les voisins sont venus aider, il manque le matériel pour débarrasser le gros œuvre. "On a vraiment besoin de bras parce que physiquement, on a beaucoup de personnes âgées dans le quartier. On n'est pas très nombreux physiquement à pouvoir porter", ajoute-t-elle.

À Ermont, les habitants attendent désormais de savoir quand ils seront indemnisés pour commencer la reconstruction de leur maison.

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