Canicule : les urgences de Rouen sur le qui-vive
Aux urgences de Rouen (Seine-Maritime), l'une des villes en vigilance rouge peu habituée à ces températures extrêmes, les services sont en alerte.
En attendant les 40°C à Rouen (Seine-Maritime) jeudi 25 juillet, les urgences du CHU ne sont pas en surchauffe dans la matinée. Les personnels ont ressorti les ventilateurs des précédentes canicules, mais, ils veillent surtout à se calfeutrer et protéger les patients du soleil : "Dès 6 heures 30, 7 heures du matin, on ferme tous les volets. Pour les chambres qui n'ont pas de volets, on met des rideaux humides sur les fenêtres. Et puis, on éteint toutes les lumières dans la mesure du possible, pour que ça fasse moins de chaleur qui arrive en plus de ce qu'il y a dehors", explique Jessica Bortzmeyer, infirmière dans l'établissement hospitalier de la ville.
Des pathologies liées à la chaleur
Il est trop tôt pour analyser l'effet canicule, mais les pathologies liées à la chaleur sont bien connues : "Ça peut être soit des personnes qui ont des troubles cognitifs, qui n'ont pas forcément accès à l'eau, qui ne pensent pas à boire et qui peuvent se déshydrater de cette manière. Ou bien, des personnes qui ont des maladies chroniques, comme des insuffisances cardiaques, qui ont des traitements diurétiques et qui peuvent aggraver finalement ce phénomène de déshydratation", précise le docteur Nicolas Lemaire.
Jeudi 25 juillet, tous les voyants sont au vert. La gestion des lits disponibles se fait comme d'habitude en temps réel : 300 lits au maximum.
À regarder
-
Nouveau Premier ministre, retraites : les temps forts de l'interview de Sébastien Lecornu
-
Lennart Monterlos, détenu en Iran depuis juin, a été libéré
-
Charlie Dalin : sa course pour la vie
-
La mère de Cédric Jubillar se dit rongée par la culpabilité
-
Le convoi du président de l'Équateur attaqué par des manifestants
-
Le discours de Robert Badinter pour l’abolition de la peine de mort en 1981
-
Pourquoi les frais bancaires sont de plus en plus chers ?
-
Oui, en trois ans, le coût de la vie a bien augmenté !
-
Pas de Pronote dans ce collège
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
Disparition dans l'Orne : la petite fille retrouvée saine et sauve
-
"L’antisémitisme est devenu une mode", déplore Delphine Horvilleur
-
"Une pensée de l'espoir" nécessaire pour Delphine Horvilleur
-
Ils ont le droit à l’IA en classe
-
"Il y a un monde politique qui est devenu dingue. Il est temps que ça s’arrête. Ça va rendre fou tout le monde"
-
Pouvoir d'achat : les conséquences d'une France sans budget
-
Emmanuel Macron : le président lâché par les siens
-
Sébastien Lecornu : "Les ministres (...) n'auront pas le droit à des indemnités"
-
7-octobre : la douleur des Israéliens
-
Élection presidentielle anticipée ? La réponse de B. Retailleau
-
Tirs de kalachnikov : la balle frôle la tête d'une fillette
-
La dépénalisation de l'homosexualité, l'autre combat de Robert Badinter
-
Des mineures pr*stituées issues de l’ASE
-
Mistral AI : la pépite française qui défie les géants de l'IA
-
Il part à la chasse aux polluants
-
Dissolution, cohabitation... 5 scénarios pour sortir de la crise politique
-
Goncourt des lycéens : et toi, tu lis quoi ?
-
Bernard Pivot à Robert Badinter : "Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous qu'il vous dise ?"
-
Exclusif : à bord du premier cargo à voile
-
Instabilité politique : du jamais vu sous la Vè République
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter