Presque 300 passages quotidiens aux urgences au pic de la canicule d'août en France

Les personnes de 75 ans et plus ont représenté "environ 60% des hospitalisations", selon Santé publique France.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les urgences de l'hôpital Cochin, à Paris, le 31 mars 2025. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / AFP)
Les urgences de l'hôpital Cochin, à Paris, le 31 mars 2025. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / AFP)

Le recours aux soins d'urgence liés à la chaleur a nettement augmenté en France lors de la vague de chaleur en août. C'est le constat posé par l'agence Santé publique France, mercredi 20 août, avec presque 300 passages quotidiens aux urgences au pic de l'épisode, "entre le 11 et le 17 août". Durant cette période, il y a eu, au maximum, "286 passages aux urgences et 67 consultations SOS médecins", résume l'agence sanitaire dans son bilan.

Santé publique France s'appuie sur les données de son indicateur iCanicule, qui permet de donner une première idée, encore très parcellaire, des effets sanitaires de la canicule. Il compile les recours aux soins d'urgence – passages aux urgences à l'hôpital ou appels à SOS Médecins – pour des pathologies directement liées à la chaleur, comme la déshydratation et l'hyperthermie, dans les départements touchés par les vigilances orange ou rouge.

Au pic de cet épisode de chaleur, autour du 15 août, les passages aux urgences liés à la chaleur ont régulièrement dépassé 250 par jour dans les départements concernés. Cela reste néanmoins en dessous des plus de 600 passages recensés pour le 1er juillet, soit le pic du premier épisode de fortes températures cet été. 

Les personnes âgées plus concernées

Lors de la canicule en août, les personnes âgées sont restées les plus touchées : "Les personnes de 75 ans et plus représentaient environ 60% des hospitalisations suite à un passage pour iCanicule", précise Santé publique France. Mais les autres tranches d'âge sont aussi concernées par l'augmentation des recours aux soins d'urgence. "Les 15-44 ans étaient plus particulièrement concernés par les hyperthermies, et représentaient de 40 à 60% de l'activité pour cette cause", constate notamment l'agence sanitaire.

Ce premier bilan ne permet pas de présager de la mortalité liée à la canicule. Santé publique France a généralement besoin d'un mois pour calculer le nombre de morts excédentaires par rapport à la normale, puis d'encore plus de temps pour estimer combien de personnes sont vraiment mortes à cause de la chaleur.

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