Protection solaire : "L'écran total, ça n'existe pas, il y a toujours des rayons qui passent", met en garde une dermatologue
Ces conseils ne sont pas nouveaux mais ils méritent d'être répétés : pas d'exposition au soleil sans crème solaire. Il faut la choisir correctement et protéger particulièrement les enfants.
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"L'écran total, ça n'existe pas, il y a toujours des rayons qui passent", met en garde mardi 12 août sur franceinfo Isabelle Gallay, dermatologue et vice-présidente du Syndicat national des dermatologues - vénéréologues, alors que l'indice UV atteint les 8/12 sur une grande partie de la France mardi.
Elle rappelle que "l'indice de protection donne une indication sur le type de protection par rapport au soleil que l'on doit respecter par rapport à son type de peau. Si on a une peau qui supporte bien le soleil, on met un indice 30. Si on a la peau claire, les yeux clairs, on va mettre d'emblée un indice 50." Isabelle Gallay précise que "plus l'indice est élevé, plus on est protégé longtemps, en général pendant deux heures, car ensuite les filtres chimiques contenus dans la crème sont consommés."
Une attention particulière doit être portée aux enfants : la dermatologue préconise de les protéger avec un écran minéral "parce que c'est comme un écran physique, tout va être réfléchi, aussi bien les UVB que les UVA, que la lumière visible". L'écran minéral est, en outre, résistant à l'eau, avance la spécialiste. Le mieux pour se protéger, enfants comme adultes, reste selon elle "la protection vestimentaire". Les vêtements anti-UV sont "tout à fait efficaces", estime Isabelle Gallay : "ils sont fabriqués de telle sorte à bloquer les UVB et les UVA".
Elle conseille surtout de ne pas s'exposer aux heures chaudes, entre 11h et 16h. "En ce moment, l'ensoleillement est extrêmement important, l'indice UV très élevé… Et on va avoir de plus en plus de jours d'ensoleillement de ce type, donc soyons prudents, ne nous exposons pas et faisons la sieste à ces heures-là", recommande la dermatologue. Qui ajoute qu'au-delà du risque de coups de soleil, de vieillissement de la peau et, bien sûr, de cancers, "il y a aussi le coup de chaleur".
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