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Iran : la capitale Téhéran paralysée par la pollution

Les écoles sont fermées depuis trois jours en raison de ce phénomène, qui touche de nombreuses autres villes du pays.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un homme portant un masque anti-pollution dans les rues de Téhéran (Iran), le 19 décembre 2015. (ATTA KENARE / AFP)
Un homme portant un masque anti-pollution dans les rues de Téhéran (Iran), le 19 décembre 2015. (ATTA KENARE / AFP)

Quand on pense à une métropole congestionnée et étouffée par la pollution, on imagine d'avantage Pékin que Téhéran. Pourtant, la capitale iranienne est paralysée depuis plusieurs jours par la mauvaise qualité de l'air, liée aux embouteillages. Des dizaines d'autres villes du pays sont concernées. A Téhéran, les écoles sont restées fermées, mardi 22 décembre. Comme c'est le cas depuis dimanche.

La qualité de l'air, une des priorités du président Rohani

Cette fermeture touche tous les établissements de la capitale et de plusieurs villes proches. Dans le reste de la province, seules les écoles primaires gardent portes closes. Il a également été demandé aux personnes âgées, aux enfants et aux malades, notamment du cœur, de ne pas sortir dans la rue. Toutes les compétitions sportives ont été annulées, les mines ont cessé leurs activités, et les services d'urgence sont en état d'alerte. Selon les médias, la situation pourrait se prolonger jusqu'à jeudi.

A Téhéran, dont l'agglomération compte 14 millions d'habitants, l'index de la qualité de l'air atteignait, lundi, le niveau 134 (contre 148, samedi), alors que le niveau normal est compris entre 0 et 50, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). 

Le ciel de Téhéran (Iran) brouillé par la pollution, samedi 19 décembre. (FATEMEH BAHRAMI / AFP)
Le ciel de Téhéran (Iran) brouillé par la pollution, samedi 19 décembre. (FATEMEH BAHRAMI / AFP)

Cette pollution est provoquée à 80% par les gaz d'échappement. Cinq millions de véhicules, et presque autant de motocyclettes, encore plus polluantes, circulent quotidiennement dans la capitale, embouteillée de manière quasi-permanente, et les effets de cette pollution sont amplifiés en hiver. D'autant plus que Téhéran est située dans une cuvette, entourée de montagnes et de gratte-ciel.

A son arrivée au pouvoir, en 2013, le président Hassan Rohani avait fait de la qualité de l'air une de ses priorités. Mais certaines mesures annoncées n'ont pas été appliquées, explique le blog du journal le Monde en Iran.

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