Intempéries : des indemnisations qui tardent

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Article rédigé par France 2 - C. de Quillacq, C. Becchetti, J.-L. Cire. Édité par l'agence 6Medias
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En Corrèze, c'est l'exaspération pour les habitants. Deux mois après les terribles orages qui ont touché le département, nombreux d'entre eux sont toujours dans l'attente d'indemnisation.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

La pluie est de retour en Corrèze. Premier vrai test d'étanchéité pour la toiture provisoire de Danielle. Deux mois après l'orage, sa maison est toujours bâchée, son jardin encore dans un piteux état. "Rien n'est avancé. J'attends d'avoir les devis des entreprises qui sont actuellement en vacances et que les assurances me disent combien je vais être indemnisée", a-t-elle expliqué.

Un peu plus loin, chez Alexandra, certains arbres sont toujours une menace. L'habitante est déçue. Malgré une garantie spéciale, tout l'élagage ne sera pas pris en compte par l'assurance. "Il y a des petites clauses qui excluent certaines choses ou alors des plafonnements par rapport à l'élagage, par exemple. On pense qu'on est bien assuré, mais au final on ne l'est jamais aussi bien qu'on pense", a-t-elle déploré.

Des rafales de vent dépassant les 100 km/h

Le 25 juin dernier, de violents orages s'abattent sur le département, avec des rafales de vent dépassant les 100 km/h, mais aussi de violentes averses de grêle, parfois grosses comme des balles de ping-pong. Dans un hangar de Brive, une entreprise de débosselage s'est installée provisoirement, une sorte de carrossier itinérant qui se déplace partout en France. "On travaille avec nos partenaires assureurs qui nous fournissent un flux de véhicules à réparer. On est à peu près sur un volume de 300 véhicules, donc on fait les réparations. Et ça ne désemplit pas depuis mi-juillet", a expliqué Fabien Billout, responsable opérationnel chez "PDR Team".

Des dégâts chez les particuliers et un coût pour les collectivités. À Malemort, selon le maire, l'ardoise s'élève à 200 000 euros. "Les bâtiments publics ont été impactés, les routes ont été impactées, des talus se sont reformés, de nombreux arbres, des centaines d'arbres, sur les routes", a fait savoir Laurent Darthou. Malemort, où la galerie commerciale de l'ancien géant a été particulièrement touchée. La majorité des commerçants poursuivent leur activité dans d'autres locaux. La mairie a publié un arrêté de mise en péril du bâtiment.

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